La reprise effective des cours en présentiel et l’ouverture du campus social de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar ont été plaidées par la plupart des députés qui se sont succédé à la parole pendant le vote du budget du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
Moussa Baldé est largement revenu sur l'ampleur des dégâts matériels. Et c'est pour expliquer que « l’université, la seule au monde qui a formé cinq présidents de la République, a été balafrée. Le lendemain des émeutes, note le ministre, les gens pensaient que l’université allait fermer ses portes. Mais il a fallu sauver l’année par des enseignements à distance ».
Faisant l’inventaire des dégâts, le ministre cite : « 46 véhicules administratifs et particuliers ont été soit incendiés soit saccagés de façon à ne plus être utilisés." Au niveau du campus pédagogique, il a relevé qu'à la faculté des Lettres et sciences humaines, hui portes en aluminium ont été cassées, une dizaine de portes endommagées, 20 mille archives détruites, une dizaine de caméras de vidéosurveillance endommagées ainsi que plusieurs bureaux et du matériel saccagés.
Au Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI), plus de 250 chaises ont été détruites, plus de 250 tables réduites en cendres, la salle de conférence saccagée. Le ministre souligne que "la faculté des Sciences juridiques et politiques n'a pas échappé aux actes de vandalisme, avec le chapiteau de 2 000 places qui a été incendié, les tableaux d'affichage brisés. Au Département de gestion, des écrans de projection sont totalement calcinés.
A la faculté des Sciences économiques, des fenêtres ont été détruites et le parking au niveau du rectorat, les vitres et les ordinateurs, et des imprimantes également et une armoire en fer, a-t-il informé.
S'agissant du campus social, les bureaux du directeur général, de son assistante, du chef des services et de son assistante ainsi que celui dénommé présidentiel, y compris tous les matériaux afférents sont complètement saccagés et incendiés. Il s'y ajoute le bureau de l'ACP et celui de son assistante.
3 Commentaires
Que tous les délinquants soient arrêtés, jugés et condamnés.
Bravo
Decidement
En Novembre, 2023 (20:51 PM)Mais nous connaissons tous leur objectifs.
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En Novembre, 2023 (08:08 AM)Patriote
En Novembre, 2023 (21:59 PM)Mais la chose la plus ahurissante ,c'est qu'au Sénégal, pays de la Teranga, , cet . Homme aussi violent est célébré par une frange de la population et montré en exemple à la Jeunesse..
Il n'a apporté que du feu , du sang et des larmes à sa patrie depuis qu'il en entré an politique.
Rien dans ses propos ,,son attitude et ses actes ne présage d'une gouvernance pacifique et vertueuse sous son règne.
Ce n'est pas non plus sous le règne de ses amis que le senegal connaîtrait le bonheur de réconcilier tous ses fils et de se réconcilier avec lui- même.
Seule la haine pour ce pays pour des raisons X ou Y difficilement avouables peut expliquer l'amour que certains sénégalais vouent à ce monsieur .
On peut comprendre qu'une catégorie de sénégalais qui rêvent d'une revanche contre l'état du Sénégal fassent de ce type leur leader pour enfin réussir à obtenir par les urnes ce qu'ils ont vainement cherché par les armes depuis des décennies.
On peut comprendre ainsi que les militants et sympathisants du mfdc le soutiennent
On peut aussi comprendre que de vieux politiciens qui avaient perdu tout espoir de gouverner un jour ce pays lient leur char au sien pour enfin goûter aux délices du pouvoir.
Ce sont ces vieux politiciens d'une certaine gauche qui nous auraient fait connaître le goulag, les mois sans salaire et inéluctablement une conférence nationale comme ce fut le cas dans beaucoup de pays francophones africains apres la conférence de la Baule .
L'association des indépendantistes vaincus et des gauchistes losers n'augurent rien de bon pour l'avenir de ce pays si par extraordinaire ils arrivaient à accéder au pouvoir.
Le saccage de l'université devrait ouvrir les yeux à tout sénégalais soucieux de la paix et de la stabilité du pays.
Ensuite devrait se poser la question de l'éligibilité des membres de la direction d'un parti dissous pour les motifs évoqués par le ministère de l'intérieur.
Un parti est animé par des hommes .
Tout ce qui est reproché à un parti est en fait reproché aux personnes qui le dirigent..
Comment peut- on dissoudre un parti et laissez ses principaux animateurs continuer à exercer des activités politiques au nom de ce parti ?
Normalement, quand un parti est dissous pour des motifs aussi graves que ceux évoqués dans le cas de l'ex PASTEF, toutes les fonctions électives détenues par ses membres devraient leur être retirées d'office.
C'est vrai que ceux qui sont à l'Assemblée Nationale y ont été conduits par une coalition de partis ,ce qui les protège, mais pour l'élection présidentiel qui est une affaire individuelle , aucune candidature d'un membre de la direction d'un parti dissous ne peut ne devrait être retenue.
Lolou moye deugue.
Quand on ose s'attaquer à l'Université, à une caserne de gendarmerie comme lors des émeutes de mars , à la Magistrature , quand on a aucun respect pour notre Armée Nationale , on est disqualifié à prétendre diriger le Sénégal.
L'université connaît des difficultés à cause des émeutes de juin 2023 et la responsabilité d'une telle situation revient à sonko et son parti.
Reye la ,dialéla , voilà ce que font tous ces cadres de l'université signataires de manifestes et de pétitions à la gloire du gourou qui exigent aujourd'hui la reprise immédiate des cours en présentiel.
Wa salam.
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