La 9ème édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA) a dévoilé, ce mardi, son côté pédagogique. Il s’agit de la finale du concours didactique. Organisée dans le cadre de la journée du Ministère de l’Education nationale du Sénégal, cette grande compétition s’est tenue sur le thème de cette année, à savoir : « l’Intégration du digital dans les secteurs de l’économie : Enjeux et perspectives ». Cette année, c’est le lycée Maka Kahone de Kaolack qui a remporté le premier prix avec une moyenne de 12,37/20.
Le lycée Maka Kahone de Kaolack remporte le 1er prix
Comme chaque année, le comité de pilotage de la Foire internationale de Kaolack organise un concours didactique en marge de la journée dédiée au Ministère de l’Education nationale. Pour cette 9ème édition, la grande finale a regroupé 21 lycées et écoles publics et privés de la région de Kaolack contre 10 l’année passée. Il s’agit notamment du lycée Maka Kahone, du nouveau lycée de Kaolack, du lycée Ibrahima Diouf, du lycée Valdiodio Ndiaye, du lycée technique et commercial El Hadj Ibrahima Niass, du lycée Maba Diakhou Ba de Nioro.
Après les différentes prestations qui ont été proposées aux candidats, le jury a choisi les 3 meilleurs établissements, à savoir : le lycée Maka Kahone qui a obtenu une moyenne de 12,37/20 ; suivit du nouveau lycée de Kaolack qui a obtenu une moyenne de 12,06/20 ; et enfin, le lycée Ibrahima Diouf qui s’est positionné 3ème avec une moyenne de 12/20.
Le premier a reçu une photocopieuse, le 2ème un vidéoprojecteur et le 3ème un ordinateur fixe, contrairement aux éditions précédentes où les prix étaient composés uniquement d’ordinateurs portables, de tablettes, ou autres.
« Le concours didactique de la FIKA est un moment fort pour développer le système éducatif sénégalais »
L’inspecteur d’académie de Kaolack, M. Samba Diakhaté, dans son allocution, a soutenu que cette compétition pédagogique est une occasion propice pour développer notre système éducatif. « Le concours didactique de la FIKA est un moment fort pour développer notre système éducatif parce qu’il nous permet de promouvoir les valeurs aussi importantes que l’esprit de recherche, l’esprit d’équipe, de l’abnégation, la persévérance et le fair-play », a laissé entendre l’enseignant.
Ainsi, M. Diakhaté, qui s’est réjoui de la qualité des prestations, a vivement remercié Serigne Mboup pour son accompagnement qui, pour lui, a permis de réussir leur journée.
« Le digital n’est plus une option mais une compétition pour relever les défis économiques du 21ème siècle »
Serigne Mboup, président de la Chambre de commerce et maire de Kaolack, avant de procéder à la remise des prix, a souligné, pour sa part, que « le digital n’est plus une option mais une compétition pour relever les défis économiques du 21ème siècle ». « Nous vivons une ère de transformation profonde où le numérique révolutionne nos modèles de production, de consommation et d’échange. Le digital n’est plus une option mais une compétition pour relever les défis économiques du 21ème siècle », a souligné l’initiateur de la FIKA.
Il ajoute : « À Kaolack, nous avons compris l’importance de cette transition. Notre région, riche de son histoire, de son dynamisme, se doit d’embrasser les opportunités offertes par le numérique. Que ce soit dans l’agriculture, le commerce, l’artisanat, les services d’intégration du digital ouvrent des perspectives immenses pour accroître la productivité, améliorer la qualité des produits et services et aussi de nouveaux marchés, mais pas dans les débats inutiles ».
Toutefois, le maire et président de la Chambre de commerce de Kaolack est d’avis que le digital n’offre pas seulement des opportunités à la société. « Cependant, si le digital offre des opportunités, il présente également des dangers et des défis. Il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que cette transition soit inclusive et bénéfique pour tous. Nous devons investir dans la formation, l’accès aux technologies et l’accompagnement des acteurs économiques, en particulier les jeunes qui sont les forces vives de la société », a insisté Serigne Mboup.
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