Dans le cadre de la gestion des réquisitions délivrées aux enseignants grévistes, les gendarmes de la brigade de Bounkiling mènent une enquête auprès de ceux qui persistent à poursuivent la grève.
Quatre questions leur sont généralement posées :
avez-vous reçu votre réquisition auprès de votre chef d’établissement ?
Oui répond l’interrogé.
L’avez-vous signée ? Reprend le gendarme.
Non rétorque l’interrogé.
Pourquoi ? dit le gendarme.
Parce que je suis en grève poursuit l’enseignant.
Persistez-vous dans votre logique à ne pas signer ? demande le pandore.
Oui persiste l’enseignant.
Je vous remercie conclut l’homme en bleu.
Il faut dire que la quasi-totalité des enseignants de la région est affiliée au Saems Cusems qui maintient son mot d’ordre de rétention de notes, de boycott des compositions et des conseils de classe.
Et malgré la menace de révocation ou de licenciement sans préavis brandie par l’État, ces derniers restent campés sur leur position. « L’État a plus besoin de nous que nous de lui martèle l’un d’eux expliquant qu’ils ne sont pas des ouvriers que l’on remplacer du jour au lendemain.
Toutefois, il faut noter que bon nombre d’entre eux ont rendu les notes, mais refusent de proposer des sujets de composition pour le second semestre.
26 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (10:48 AM)Detie
En Juin, 2016 (10:49 AM)Comparatif éloquent......
En Juin, 2016 (11:01 AM)Rang Pays Salaire (US dollars) Rang Pays Salaire (US dollars)
Source : OCDE, Regards sur l'Education 2011
1 Luxembourg 51 799 - Moyenne OCDE 29 767
2 Suisse 48 853 20 Slovénie 29 191
3 Danemark 46 950 21 Italie 28 907
4 Allemagne 46 446 22 Islande 28 767
5 Espagne 40 896 23 Japon 27 995
6 Pays-Bas 37 974 24 Grèce 27 951
7 États-Unis 36 502 25 Turquie 25 536
8 Irlande 36 433 26 France 24 006
9 Norvège 35 593 27 Israël 18 935
10 Australie 34 664 28 Rép. tchèque 17 705
11 Portugal 34 296 29 Mexique 15 658
12 Finlande 32 692 30 Chili 15 612
13 Belgique (Fl.) 32 429 31 Estonie 14 881
14 Angleterre 32 189 32 Slovaquie 12 139
15 Écosse 32 143 33 Hongrie 12 045
16 Belgique (Fr.) 31 545 34 Pologne 9 186
17 Autriche 30 998 - Canada -
18 Suède 30 648 - Nouvelle-Zélande -
19 Corée 30 522
Enseignat
En Juin, 2016 (11:12 AM)nous réclamons que notre part du gâteaux que nous méritons.
Anonyme
En Juin, 2016 (11:29 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (12:14 PM)Deug
En Juin, 2016 (12:30 PM)Il n y à pas de traque. Demain ils iront au tribunal pour dire que les procédures n ont pas été suivies.
Ayez le courage et continuez votre guerre.
Les responsables qui vous dirigent sont des politiciens et viennent d ailleurs.
Une grève c est une épreuve de force mais, ne vous plaignez pas si vous perdez face au peuple
Kiroman
En Juin, 2016 (12:44 PM)Lommmmmmm
En Juin, 2016 (13:20 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (13:20 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (13:23 PM)mais courage on sera forcé de reconnaitre votre central dans la socitee en bas les poltrons defaillants..
Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (13:52 PM)A l'absence d'une sanction, un désordre total verra le jour dans l'administration. On ne peut admettre que les enfants soient ainsi sacrifiés et ce courage injustifié à l’encontre des textes dont ont fait l'objet ces enseignants
Lakh
En Juin, 2016 (15:19 PM)La justice est prét a vous tourné le dos parsk vous les enseigents dangué na soffff trop lakal guéne niou
des gréves pour ne pas en finir
le gouvernement cette fois ci tout le peuple est avec eux meme les familles des enseignents sont avec le gouvernement
Anonyme
En Juin, 2016 (15:44 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (16:24 PM)C’est en 2006 qu’il est entré dans l’enseignement, recruté comme professeur vacataire. Il venait de valider sa licence et s’était déjà inscrit en maîtrise. L’État qui l’a recruté était confronté à un besoin important d’enseignants dans la matière qu’il a étudié à l’université. Lui a déposé un dossier à la suite d’une campagne de communication de L’État pour encourager les étudiants titulaires de Licence dans cette matière à aller répondre pour aider à combler le gap. Recruté comme vacataire, il n’avait droit à un salaire que pendant l’année scolaire. Durant les trois mois de vacances, il ne recevait rien. En principe, après neuf mois de dur labeur, le travailleur doit accueillir les congés avec bonheur. Ce n’a jamais été son cas pendant les deux années de vacation où il tenait des classes d’examen et faisait face aux mêmes obligations professionnelles que ses collègues fonctionnaires.
Après deux années de vacation, il est devenu professeur contractuel avec un salaire légèrement amélioré et sur douze mois. Seulement, contrairement à ses collègues fonctionnaires, son salaire tombe vers le 08 du mois, et peut aller parfois jusqu’au 14. Mais comme au temps où il était vacataire, il gérait avec son bailleur pour le loyer et le boutiquier d’à côté pour la ration. Sa famille, elle, est habituée à attendre.
En 2009, il se réinscrit à la Fac distante de 186 kilomètres de la localité où il est affecté. En 2010, il valide avec la mention Très bien la Maîtrise. En 2011, il obtient son diplôme professionnel à la Fastef. Alors, il devait faire encore une année comme professeur contractuel. Après cette année, il devait automatiquement être intégré dans la Fonction publique avec une mise en solde et un rappel.
Ses collègues et ses amis ne cessaient pas, chaque fois que l’occasion se présentait – pendant une discussion où à l’occasion d’un mariage ou du baptême d’un enfant d’un collègue ou ami- de lui asséner cette phrase : « Boy, il faut te marier. Tu vieillis ». Il ne disait rien. Il voulait bien se marier. Il ne pouvait pas le faire. Son père décédé, toutes les charges de sa famille reposait sur ses épaules. Mais il se disait à lui-même et le confiait aux intimes parmi ses amis, que dès qu’il est titularisé la première chose qu’il fait c’est de trouver un terrain où construire pour loger sa mère et ses frères, et prendre une femme.
Alors naturellement, quand son décret d’intégration est sorti, cela a engendré un espoir incommensurable. Il s’est marié en 2015. Lors des discussions avec la belle famille, il a été convenu de ne s’acquitter que des dépenses relatives au scellement du mariage (wareefu jàkka). Mais il devait verser à sa femme la dot avant que celle-ci ne rejoigne le domicile conjugal. Quand sa dame est tombée enceinte, pendant neuf mois il oscillait entre l’anxiété et l’espoir. Il était anxieux parce que des tantes de sa dame lui ont signifié qu’avant de penser baptême il devra d’abord payer la dot (waru gar). Il avait de l’espoir parce qu’il pensait que l’État allait le rétablir dans ses droits.
Jusqu’à maintenant, il court après la mise en solde. Je ne vous dis pas par quoi il est passé quand sa dame a donné naissance à un joli bébé, il y a une dizaine de mois.
Ils sont des dizaines de milliers d’enseignants à travers le Sénégal, affecté en des endroits où les conditions de travail sont infernales, dans des abris provisoires, dans des zones enclavées, et qui, depuis 2011 courent après une intégration, une mise en solde, un rappel d’intégration, un avancement, j’en passe. Chaque grandes vacances, ces vaillants fils du pays, au lieu de profiter d’un repos bien mérité auprès des leurs, sont obligés de venir à Dakar squatter les couloirs et bureaux des ministères de la fonction publique et des finances. Depuis 2011, RIEN !
Chaque année, les syndicats d’enseignants déposent des préavis de grève pour dénoncer cette injustice et appeler l’État à profiter des vacances pour corriger cette iniquité. Chaque année, l’État fait la sourde oreille. Chaque année, à partir de Janvier, les mots d’ordre de grève tombent. Chaque année, ni l’État, ni les parents, ni la société civile, ne disent rien. Chaque année, tout le monde attend la proximité des examens pour ruer dans les brancards exigeant des enseignants qu’ils arrêtent la grève, de penser aux enfants. Chaque année, les enseignants finissent par céder dans l’espoir que tous ces médiateurs vont exiger de l’État le respect des accords signés avec eux. Chaque année l’État n’en fait rien. Et chaque année les enseignants, après dépôt de préavis, reprennent la grève.
Cette année encore, face à la nolonté de l’État relative à la matérialisation des accords signés avec les syndicats, les enseignants ont remis cela, avec cette fois ci la détermination à aller jusqu’au bout. Les Demandes d’explications (D.E) ne le les ont pas fait fléchir. Les lettres d’avertissement ne les ont pas fait frémir. Les réquisitions illégales servies par l’État ne les ont pas fait plier. Les convocations à la police ou à la gendarmerie ne les ont pas ébranlés.
Ces accords dont les enseignants demandent l’application ne sont signés ni sous Abdou Diouf ni sous Abdoulaye Wade. C’est des accords signés jugés « réalistes et réalisables » par le Président Macky Sall, le 17 Février 2014. Il n’ont pas de nouvelles revendications.
Les enseignants vont maintenant être radiés.
Daouda Gueye de Pikine
Professeur de Philosophie
Lycée de Ouakam
[email protected]
[email protected]
En Juin, 2016 (16:31 PM)Allo Stop
En Juin, 2016 (17:11 PM)Vive les gens saignants , qui Dieu continuent de vous accompagner devant ce combat..Organiser une caisse de solidarité...et nous allons tous contribuer pour vous aider à relever le défi
Un ancien gens-saignant, fier d'avoir bien formé des milliers de citoyens sénégalais
Boubes
En Juin, 2016 (17:38 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (17:52 PM)POUR
Être considéré comme quelqu’un qui aura donné en aumône 1 000 dinars
Que TOUS SES VŒUX SERONT EXAUCÉS,
Bénéficier en outre de BÉNÉDICTIONS aussi importantes en quantité que le NOMBRE DE JOURS DE L’EXISTENCE TERRESTRE
Chaque lettre ON LUI BÂTIRA UN CHÂTEAU au PARADIS ÉTERNELLE
youtu.be/Y4LQBiCdXsk
Anonyme
En Juin, 2016 (17:53 PM)Si vous écrivez et réfléchissiez à un certain niveau et participez à un débat sur le net c'est grâce à ces enseignants que vous insultez jours et nuits.
cela se comprend , nous sommes depuis plus deux décennies dans un pays où les valeurs les mieux partagées sont: la jalousie, l'hypocrisie, le mensonge et la calomnie.
acceptez une vérité que le Sénégal ne sera jamais développe sous le coupole de Macky Sall car il n'a pas la vision éclairée pour développer ce pays.
Cherchons à voir la vérité que de dire des choses que vous ne connaissez pas.
La lutte continue
Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (18:39 PM)En tout cas ce Ministre de l'éducation tel qu'il s'est engagé ne va jamais reculer.
Nous sommes dans un Etat de droit. On ne peut pas défier un Etat de droit à tel point et obtenir gain de cause.
Le gouvernement d'antan obnubilé par le simple souci de conserver le pouvoir a fait des engagements erronés. A présent il doit revenir sur cette décision sous peine de gaspiller les finances publiques.
Syndikhaliss
En Juin, 2016 (00:05 AM)Allo Stop
En Juin, 2016 (00:43 AM)Surement tu es un impertinent petit militants APR
Anonyme
En Juin, 2016 (00:50 AM)Parent
En Juin, 2016 (13:10 PM)A bon entendeur A VOS DOCUMENTS
Mborxocc
En Juin, 2016 (01:06 AM)Participer à la Discussion