Le projet de modernisation des écoles coraniques "n'est pas mis en veilleuse", a précisé, mardi à Dakar, le ministre de l'Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.
Selon Serigne Mbaye Thiam, le gouvernement a seulement décidé de suspendre le vote de ce projet de loi, en attendant que la Fédération des associations de maîtres coraniques puisse finir les concertations engagées avec la base à travers tout le territoire national.
Le ministre de l'Education nationale s'adressait à des journalistes, en marge du lancement du partenariat devant lier l'ONG ARED (Association pour la recherche et le développement de l'éducation en Afrique) et la Fondation Dubaï Cares.
Interrogé sur "le recul du gouvernement pour le vote du projet de loi relatif à la modernisation des daaras", Serigne Mbaye Thiam a répondu : "Ce n'est pas un recul, mais juste une attente du gouvernement pour que les maîtres coraniques puissent finir le processus de consultations et de concertations".
La modernisation ne relève pas seulement du législatif et du réglementaire "mais engage d'autres paramètres que nous avons l'ambition de mettre en œuvre au bénéfice des enseignants et de leurs apprenants dans les écoles coraniques", a-t-il indiqué.
Selon le ministre de l'Education nationale, "il y a toujours des résistances face aux changements". Il a annoncé qu'un appel d'offres avait été lancé pour la construction de 64 daaras modernes dont la moitié sera représentée par des établissements publics.
En outre, 100 "daaras" sélectionnés vont signer des contrats de performance avec le ministère de l'Education nationale qui va définir des cahiers de charge de concert avec les responsables concernés, selon Serigne Mbaye Thiam.
17 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (22:19 PM)Fdf
En Mai, 2015 (22:25 PM)Aliou Gaye,principal Cem Doumg
En Mai, 2015 (22:26 PM)L’enseignement des mathématiques devraient occuper aussi une place importante dés le préscolaire avec un programme bien réfléchi en adéquation avec les besoins de ce niveau d’enseignement extrêment important dans la vie d’un enfant.
Le fondement de base de l’éducation chez l’enfant est le préscolaire où tout se construit ou se détruit.
Le sport devrait être y enseigné dans toutes ses disciplines et les infrastructures sportives et réglementaires construites du préscolaire au moyen-secondaire.
La pratique du sport à l’école devrait être revalorisée en recrutant des professionnels de la discipline comme cela se fait déjà dans le moyen-secondaire.
La généralisation, la réglementation et l’obligation du port de l’uniforme à l’école devraient être exigée par le ministre chargé de l’éducation.
Il sera nécessaire donc de mettre sur pied un programme national de la petite enfance en tenant compte de toutes les spécificités et l’adapter aux réalités et besoins des différents bassins comme proposé dans les conclusions des A.N.E.F.
80% des enseignements devraient être culturels et religieux pour enraciner d’abord l’enfant dans nos valeurs et vertus fondamentales. Ils devraient se focaliser à réhabiliter l’histoire du Sénégal, écrite par des sénégalais à travers ses figures historiques. A ce stade, cet enseignement pourrait être dispensé sous forme de contes, épopées ou légendes.
Certains aspects de cet enseignement préscolaire devrait se poursuivre au niveau de l’élémentaire et au moins jusqu’aux deux premières années de l’enseignement moyen (5é).
A ce stade, l’enfant aura maitrisé l’essentiel de ce qui représente son environnement culturel et religieux et sera assez enraciné pour résister aux agressions exogènes de la mondialisation galopante et assez moderne pour être au diapason du monde moderne -des nouvelles technologies de l’information et de la communication-.
A partir du niveau (4é) de l’enseignement moyen, l’enfant pourra s’ouvrir davantage aux sciences et à la technologie en priorité. Ainsi à la fin de la classe de (4é), un profil d’élève se définira et qui pourrait être guidé déjà vers ses véritables aptitudes et attitudes pour l’épargner des mauvaises orientations scolaires et professionnelles.
Le service civique national devrait être appliqué pour tous les élèves à la fin du cycle moyen (3é) ; les élèves de la classe de 3é devraient être mis sous les drapeaux pour une période de 45 jours à 02 mois au moins pendant les grandes vacances scolaires. Cela permettrait le renforcement de l’éducation à la citoyenneté, au civisme et à l’endurance et la performance chez les jeunes.
La formation des enseignants chargés de l’enseignement religieux est donc d’une impérieuse nécessité, trouver par exemple des mécanismes avec les maitres-coraniques « traditionnels » pour les convaincre à intégrer le système éducatif formel dans un premier temps et à terme mettre sur pied un programme de formation adéquat pour les enseignants chargés de cette discipline.
Privilégier donc l’enseignement religieux et traditionnel au niveau du préscolaire pour que toutes les confessions et croyances puissent s’y retrouver, prendre en compte par exemple l’enseignement des religions monothéistes (révélées) tout en oubliant pas d’intégrer nos valeurs traditionnelles positives
Inspecteur Colombo
En Mai, 2015 (22:32 PM)Arissoi
En Mai, 2015 (22:36 PM)Anonyme Kiki
En Mai, 2015 (22:54 PM)Sy
En Mai, 2015 (00:00 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (00:46 AM)Pas De Soldats Au Yemen
En Mai, 2015 (03:53 AM)facebook.com/pages/non-%c3%a0-lenvoi-de-nos-soldats-au-yemen/1588969438046034
Anonyme
En Mai, 2015 (04:44 AM)Anonyme Peuls,
En Mai, 2015 (05:45 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (06:16 AM)1 Barbu
En Mai, 2015 (06:27 AM)Musulmenteur
En Mai, 2015 (06:36 AM)Mooo
En Mai, 2015 (06:55 AM)Kane
En Mai, 2015 (07:13 AM)Atypico
En Mai, 2015 (09:02 AM)Participer à la Discussion