Les résultats catastrophiques notés dans les derniers examens, au Cfee, au Bfem et le Bac que beaucoup de personnes trouvent catastrophiques ont encore de beaux jours au Sénégal. Cela ressort des propos tenus, ce jeudi, par le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, à sa sortie du Conseil présidentiel sur les Assises de l’Education et de la formation.
«Les résultats ne sont pas bons. Les résultats sont décevants. Mais il ne faut pas s’interroger sur l’épiphénomène. Si le chef de l’Etat a convoqué ce Conseil présidentiel sur les recommandations des Assises de l’Education et la formation, c’est que la crise du système éducatif est profonde. J’en ai parlé au cours de mon allocution, en attendant d’avoir une analyse plus scientifique des résultats. Est-ce que c’est la nature des épreuves ? Est-ce que c’est le niveau des élèves ? Est-ce que c’est la correction ? Il y a un ensemble de facteurs que les professionnels de l’éducation doivent analyser. Mais mon sentiment, de l’expérience que j’ai eu du système éducatif, c’est que nous sommes inscrits dans une période où on aura des résultats qui ne seront pas bons encore pendant des années», dit-il.
«Nous tous sénégalais, chacun, à la proximité de sa famille, de son quartier, de son village, connait des enseignants qui ont été recrutés dans ce qu’on appelle le « quota sécuritaire » comme vacataire qui n’auraient du jamais être enseignant. Parce qu’ils n’avaient pas le niveau. Ils n’avaient pas été formés. Ces enseignants qui ont été injectés dans le système, dans les années 2001/2002, les élèves qu’ils forment, c’est maintenant qu’ils arrivent au bac. Donc, maintenant nous sommes conscients de ça. Nous avons banni le quota sécuritaire. Plus aucun enseignant n’est recruté sur la base de quota sécuritaire, cela veut dire de façon discrétionnaire de l’autorité qui l’utilisait quelque fois pour des raisons politiques. Tous les enseignants sont formés à partir du Bac et il faut faire un concours. Avant, on recrutait à partir du Bfem», soutient-il.
20 Commentaires
Makhfouz
En Août, 2015 (20:51 PM)Mansawali Walimansa Presidium
En Août, 2015 (21:04 PM)macky appelle 7 fois djibo layti ka au secours
macky appelle 7 fois djibo layti ka au secours
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Istakhim
En Août, 2015 (21:06 PM)1. Le Niveau est très bas pour la plupart des Enseignants, il suffit de discuter avec eux ou de faire le tour du Sénégal pour s’en rendre compte
2. La plupart d’entre eux ont choisi le métier non par conviction mais plutôt pour trouver un gagne-pain dans un pays ou le chômage fait loi.
Dans la plupart des pays dits civilisés, lorsque le taux d’échec est grand dans une classe les enseignants doivent rendre compte, ils sont payés pour transmettre le savoir et doivent donc rendre compte si le résultat escompté n’est pas au rendez-vous.
Au Sénégal les enseignants se glorifient de donner de mauvaises notes, un professeur d’Université a dit publiquement à l’Ucad devant ses étudiants : l’année dernière j’ai donné plus de 300 zéros, le pauvre ne se rendait même pas compte à quel point il est ridicule. C’est une honte, une catastrophe pour un pays qui se veut émergent. On se souvient tous durant notre parcours d’un ou de plusieurs professeurs qui se délectaient en humiliant leurs élèves avec de mauvaises notes. Parcourez les écoles et vous verrez à quel point les jeunes sont terrorisés par les enseignants. Tant que l’État n’aura pas réglé le problème par la racine c’est-à-dire LES ENSEIGNANTS, le secteur de l’éducation au Sénégal sera et demeurera toujours une calamité.
Le rôle d’un enseignant est de motiver ses élèves, de leur donner l’envie d’étudier, de les familiariser avec le gout du succès, non de réclamer de façon intempestive des primes.
Le Socialiste
En Août, 2015 (21:07 PM)Manou
En Août, 2015 (21:22 PM)maintenant, le niveau est tellement faible que l'on propose un texte à commenter par les élèves en histo-géo. cela peut être plus pertinent mais les élèves ne comprennent même pas l'enjeu.
mais ce n'est pas le niveau qui s'est affaissé (je me contredis), c'est la mentalité des générations émergentes qui a changé. on veut les former sur des choses, une culture,...qui ne les intéressent pas. le monde a changé. tous ces jeunes, peuvent malgré tout, utiliser les ntic, parler des langues et s'intégrer facilement dans une entreprise ou on leur facilitera l'apprentissage.
la plupart des ministres, comme des enfants gâtés furent d'anciens lauréats nostalgiques de quelques prix d'excellence.
Citoyen Bi
En Août, 2015 (21:30 PM)Anonyme Bien Identifié
En Août, 2015 (21:31 PM)à chacun sa plume aphone
à chacun sa puce de télephone
tous responsables et comptables de ce nous écrivons sur seneweb
Heuch
En Août, 2015 (23:09 PM)Anonyme
En Août, 2015 (08:20 AM)Anonyme
En Août, 2015 (09:16 AM)Xamlé
En Août, 2015 (09:47 AM)Anonyme
En Août, 2015 (09:58 AM)Anonyme
En Août, 2015 (10:15 AM)Aujourd'hui nous sommes à l'ère du curriculum généralisé et les intrants ne suivent pas. Sur le terrain les écoles manquent de tout. Voilà un gouvernement qui veut opérer à des réformes mais qui a du mal à articuler son système éducatif. Nous avons un sérieux problème pour évaluer nos élèves par le simple fait que les effectifs sont fort pléthoriques et on trouve facilement une passerelle pour les faire passer en classe supérieure .
Alors sur cette tendance, les mêmes causes produiront les mêmes effets allant du primaire au niveau universitaire.
Alors de grâce cesser de vous lamenter et trouver vite la solution qui sied ou les solutions avant que tout le système ne s'écroule
Deugue Dji
En Août, 2015 (12:21 PM)Je le dis, Urbi et Orbi, les enseignants sénégalais sont excellents et n'ont rien à envier aux autres. Leurs problèmes sont: un sentiment d'injustice, une précarité de leurs conditions de vie et de travail, des effectifs pléthoriques, des élèves qui ne considèrent plus l'école comme un moyen d'ascension sociale, des programmes inadaptés, des parents démissionnaires ...
Et d'ailleurs, quel crédit accordé à gus-là? Pas plus tard que la semaine passé, ce Monsieur (excusez-moi cette chose-là) disait, lors de la cérémonie officielle du concours général, que le système éducatif est bon. Donc, il est beaucoup trop versatile pour être sérieux.
Lors des examens, beaucoup d'écoles ont fait 100% (même si on ne parle que de Mariama Ba) comme le CEM de Kamb avec 8 candidats, le Collège Bakhaya Ndiaye de Ngoumba Nguéoul avec 12 candidats et encore, et encore. Toutes ces écoles ont un point en commun: des effectifs normaux. Donc, le problème des effectifs n'est jamais abordé et pourtant.
Partant de ces quelques exemples, j'en déduis que les enseignants sénégalais sont excellents (évidemment pas tous, mais ça c'est dans tous les corps). Mais avec des effectifs de 100 élèves par classe, faire de bons résultats est impossible. Donc l'ennemi numéro un de l'école sénégalaise est le sureffectif. Construire plus d'écoles, réduire les effectifs par classe, améliorer les conditions d’enseignement-apprentissage, motiver les enseignants, convaincre les élèves que l’école est un moyen d’ascension sociale, voilà quelques solutions pour une école de qualité.
Félicitations aux élèves admis et surtout aux ENSEIGNANTS humiliés, insultés, méprisés, décriés, foulés du pied, haïs, honnis, ignorés, négligés, nargués, rabaissés, repoussés, snobés, sous-estimés, vilipendés, offensés, traités de moins que rien, calomniés, noircis, maudits, discrédités, taxés d'incompétents et qui viennent, par ces
résultats dans les classes normales comme à Mariama Ba, au Prytanée Militaire, au CEM de Kamb et au Collège Bakhaya Ndiaye, montrer l'expertise sénégalaise et clouer le bec aux "insulteurs automatiques".
Devoir tenir des classes d'examen de 60 à plus de 100 élèves, des autorités qui vous mettent des bâtons dans les roues, aucune once de confort, des menaces constantes sur votre intégrité morale (toujours) et physique (souvent), des salaires de misère qui ont fini de vous installer dans la précarité, des élèves peu motivés, des parents peu soucieux du devenir de leur progéniture, voila le quotidien des enseignants sénégalais.
Les enseignants ont une part de responsabilité dans les mauvais résultats aux examens certes, mais les autorités étatiques aussi, les autorités académiques, les élèves, les parents d’élèves, les médias, la société, en un mot, tout le monde. Que chacun assume alors !
Veron
En Août, 2015 (15:08 PM)Anonyme
En Août, 2015 (15:26 PM)Terrien
En Août, 2015 (17:46 PM)Si tout va mal à l'école, c'est à cause des politiques irréfléchies de l'Etat qui impose à l'enseignant que le ministre diabolise des mesures telles que "ZÉRO REDOUBLEMENT"
Mr le ministre en tant qu'enseignant je te supplie d'arrêter de de m'insulter, de me diaboliser, de me stigmatiser...
Fatiq
En Août, 2015 (17:58 PM)La problématique de l''ÉDUCATION est un casse -tête partout dans le monde du fait de l’ampleur des dégâts causés par le pseudo raccourci proposé par les tic.
AUX MINISTRES AVERTIS DE TROUVER DES STRATÉGIES A COURT ET LONG TERME DE SORTIE DE CRISE. MONSIEUR LE MINISTRE CESSEZ DE VOUS EN PRENDRE AUX ENSEIGNANTS. LE RÉGIME PS A COMMENCE LA DESCENTE AUX ENFERS AVEC LES AILES DE DINDES ET LES MOSA
Boubés
En Août, 2015 (18:47 PM)Anonyme
En Août, 2015 (20:55 PM)Participer à la Discussion