
La marche a été encadrée par la police.
Ils demandaient la reprise des cours, a-t-il indiqué, ajoutant qu’ils veulent être édifiés sur le sort qui leur sera réservé, vu que la grève perdure et que l’on s’achemine vers la fin de l’année scolaire, a-t-il indiqué.
Le gouverneur Cheikh Kane Niane, qui recevait le mémorandum des protestataires, s’est dit ‘’entièrement en phase’’ avec les marcheurs qui ne veulent pas d’une année blanche, leur assurant de la volonté du gouvernement ‘’au plus haut niveau’’. '
Les autorités travaillent au sauvetage de l’année scolaire, leur a-t-il fait savoir, relevant dans le même moment que le premier ministre devait rencontrer les syndicats d’enseignants pour discuter des ‘’divergences’’ qui persistent.
‘’Il y a encore de l’espoir pour sauver cette année’’, a-t-il affirmé, dans un enregistrement dont l’APS a obtenu une copie, notant que cette rencontre entre les deux paries devrait aider à ‘’arrondir les aspérités’’. Soulignant la nécessité pour les enseignants de faire ‘’un peu plus preuve de souplesse’’ en tenant compte de ‘’ce que l’Etat peut faire’’, il les a invités à garder à l’esprit le ‘’devoir citoyen’’, le ‘’sentiment national’’ et leur responsabilité par rapport à l’avenir des enfants.
‘’Nous sommes à deux mois des examens et la moitié du programme n’a pas encore été faite, et nous sommes appelés à (passer) le baccalauréat, le BFEM, le CFEE dans quelques semaines’’, indique le mémorandum des élèves.
Les élèves s’offusquent aussi de la réduction du quantum horaire et de ne pouvoir mesurer leur niveau, car n’ayant pas accès à leurs bulletins de compositions du premier semestre. ‘’Nous disons non à l’année blanche, notre avenir est hypothéqué, veuillez trouver un terrain d’entente s’il vous plaît’’, conclut le texte.
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