Hier jeudi 12 décembre 2024, le Conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor, après une réunion d'évaluation de la situation académique, a décidé de la reprise des cours à la date du lundi 6 janvier 2025 et de la tenue d'une session unique pour les UASZ LASH, SES et ST. Tout en agitant la menace d'invalider l'année universitaire 2023-2024, si les étudiants s'obstinent dans leur grève.
Ce vendredi matin, face à la presse, la Coordination des étudiants de l’UASZ CE-UASZ a déchiré ces mesures prises par le CA. Selon le coordinateur Khadim Diène, ces décisions sont arbitraires. "On s'attendait à l'ouverture, parce qu'on avait mis sur la table des revendications pour que nos conditions sociales et pédagogiques puissent être améliorées [...]. Ils sont venus nous imposer des sessions uniques, une année invalide, des menaces à l'endroit des étudiants", a pesté le coordinateur de la CE-UASZ face à la presse.
La CE-UASZ dit attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur ce qui se passe à l'université Assane Seck de Ziguinchor. "Les conséquences de ces décisions sont néfastes", a dit Khadim Diène. S'appuyant sur les résultats du premier semestre, le coordonnateur de la CE-UASZ affirme que c'est la catastrophe. "Il y a des classes qui n'ont même pas 20 % de taux de réussite. La L1 MPI, qui regroupe 179 étudiants, c'est seulement 36 étudiants qui ont validé. Et c'est pareil dans toutes les UFR".
Vue sous cet angle, la décision d'annulation ou de session unique ne doit pas être d'actualité, selon la CE-UASZ et que les autorités étatiques vont prendre de nouvelles mesures. Car, la tenue de la session unique équivaut à une invalidation de l'année. "L'invalidation du second semestre veut dire que les étudiants vont passer avec seulement un semestre et le semestre ne compte que 30 crédits. Avec 30 crédits, les étudiants ne pourront pas aller en classe supérieure", souligne Khadim Diène, qui craint ainsi un taux de décrochage très élevé avec ce principe de session unique.
Alors, pas question de reprendre le chemin des amphis, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. "On demande leurs satisfactions immédiates. On ne demande pas la lune. On l'a dit au ministre et aux autorités :
la reprise dépend de la satisfaction de nos revendications. Mais avec l'imposition de la session unique ou de l'invalidation de l'année, on ne va pas le faire. On est ferme là-dessus", souligne Khadim Diène.
De son avis, le second semestre peut être poursuivi jusqu'au mois de février et en mars, entamer la nouvelle année, si toutefois les autorités règlent les problèmes au plus vite pour aller vers la levée du mot d'ordre de grève.
Extrait vidéo de la déclaration de la CE-UASZ devant l'université.
5 Commentaires
Reug
En Décembre, 2024 (14:45 PM)Reply_author
En Décembre, 2024 (15:01 PM)Temple Du Savoir Ou Hooliganis
En Décembre, 2024 (16:03 PM)Soyez des sentinelles et ne vous laisser pas faire.
54 milliards de cfa ont été dépensé pour organiser des élections législatives.
Sonko a une caisse noire de 18 milliards, 21 conseillers, 46 chargés de mission.
Les Delegues D'etudiants
En Décembre, 2024 (15:49 PM)Je suis sure que 90% des etudiants veulent reprendre les cours... C'est un petit groupe d'etudiant politiciens qui ont deja presque fini qui veulent imposer ca a la masse...
Si j'etas un etudiant a Assane Seck, je me battrais contre ces membres de cette coordination. Les populations de Ziguinchor sont deja tres remonte contre ces etudiants qui veulent du mal a Ousmane Sonko...
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