Les étudiants de la Faculté de Droit et des Sciences Juridiques et Politiques ont tenu une assemblée générale. A l’issue de laquelle un mot d’ordre de 120 heures de grève, renouvelables est décrété.
Les étudiants de la FDSJ ne décolèrent pas. Même avec la nomination d’un nouveau Recteur, Ibrahima Thioub. Leur mouvement de grève pour le paiement de leur bourse et la délivrance de leur carte d’étudiants se radicalise de jour en jour. Après plusieurs semaines d’arrêt de cours et de boycott des examens, ils ont décrété, mardi, un mot d’ordre de grève de 120 heures renouvelables.
Ils comptent, par ailleurs, engager une poursuite judiciaire contre le gouvernement et menacent de faire une grève de faim si leur requête n’est pas satisfaite.
«Nous n’allons jamais accepter que des examens se tiennent tant que nos bourses ne soient pas payées et tant que tous les étudiants n’aient pas leur carte d’étudiant entre les mains», montre ainsi Mamadou Ndianor porte-parole des étudiants la FDSJP, la détermination de ses camarades.
"C'est la carte d'étudiants qui nous permet d'accéder à la bibliothèque universitaire pour consulter des documents et c'est la carte qui nous permet d'accéder à la salle de lecture de la Fac. Si nous n'avons pas cette possibilité de préparer la seule session qu'on nous impose comment pouvons nous réussir aux examens",explique-t-il la légitimité de leur combat.
Aussi, ils promettent d’engager une poursuite judiciaire si les autorités persistent dans leur position. « Si les autorités persistent, nous allons porter plainte contre elles et nous n’écartons pas de faire une grève de faim», laisse-t-il entendre.
8 Commentaires
Corentas
En Août, 2014 (20:10 PM)Dione Adama
En Août, 2014 (20:48 PM)Head
En Août, 2014 (21:54 PM)Mami
En Août, 2014 (22:48 PM)Best
En Août, 2014 (23:36 PM)Bint
En Août, 2014 (09:09 AM)Joobajubba
En Août, 2014 (09:30 AM)Big Sam
En Août, 2014 (09:52 AM)L'enseignement supérieur est menacé sur tous les domaines. Les étudiants sont des piliers dans ce Pays donc leur droit ne doivent pas être remis en cause. Nous avons accepté les conditions édictées par l’État par conséquent, l’État doit ne doit pas nous privé de nos dus. Dans tous les cas M. NIANE y compris M. SALL ne seront jamais à la tête de nos institutions après 2017
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