
Ce n’est pas que l’enseignement supérieur qui traverse une mauvaise passe au Sénégal. Le moyen-secondaire est paralysé, lui aussi, depuis quelques jours par un mouvement de grève des syndicats d’enseignants qui promettent de passer à la vitesse supérieure.
Lors d’une marche de protestation, les camarades de Mamadou Dianté ont élevé la voix et entendent utiliser tous les moyens pour amener l’Etat à satisfaire leurs revendications, selon le quotidien L’Observateur qui rapporte leurs propos. «Nous irons jusqu’au bout sans écarter aucune éventualité. Car, le leitmotiv des enseignants, c’est cette année ou jamais», lâche le secrétaire général du Saems-Cusems. «L’Etat reste insensible à nos demandes.
Le pouvoir fait dans la résistance», condamne le Grand cadre qui regroupe 35 syndicats du public et deux du privé. Il rappelle avoir déposé sur la table du gouvernement, un préavis de grève depuis le 09 janvier dernier. Le texte porte sur quatre principaux points que sont : le respect strict du protocole d’accord du 17 février 2014, le respect total du principe de la gestion démocratique du personnel d’enseignement, l’augmentation substantielle de toutes les indemnités allouées aux enseignants, entre autres.
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