L’académie de Matam (nord) a enregistré un taux de réussite de 53,19 % à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) session 2019, a appris l’APS de son inspecteur Mbaye Babou. Ils étaient au total 9.446 candidats dont 3295 filles à s’inscrire pour le CFEE, 9221 candidats ont finalement pu composer dont 3210 filles, pour un taux global de réussite de 53,19%, a indiqué Mbaye Babou.
"On a eu un gain a peu près de 5,19% comme accroissement parce en 2019 nous avons eu 53,19% pour un nombre total de candidats présentés égal à 9221, et par rapport en 2018, les résultats étaient de 48%’’ en termes de taux d’admission, a-t-il expliqué. Il s’est également réjoui de l’amélioration des performances au niveau du système élémentaire ainsi que du travail abattu par les inspections de l’éducation et de la formation (IEF), se disant convaincu de la possibilité de pouvoir "bien améliorer ces résultats grâce au système" actuellement mis en place. ADS/BK
1 Commentaires
Volai414
En Juillet, 2019 (19:40 PM)Le fait est que je ne m'y retrouve pas. Nous parlons du CFEE, premier test de niveau des enfants sénégalais ? Entendre qu'un Inspecteur d'Académie ne sort pas de ses gongs avec seulement 53 % de taux de réussite m'interroge. Cela veut dire qu'à peu près un jeune sénégalais sur deux seulement est apte passer de l'élémentaire au collège. Après on observe ce que l'on observe au baccalauréat.
Non, je ne peux (nous ne pouvons) décemment pas être d'accord.
Toutes les Inspections d'Académie doivent être porteuses d'un contrat d'objectifs sur ce point et les IA redevables de comptes. Une école qui n'est pas capable de faire mieux que cela est une école inefficace et ses responsables nuls (excusez mon langage, je n'ai pas trouvé d'autres termes). Ces gens qui connaissent bien le système et qui le dirigent, vous pourrez observer que leurs enfants réussissent au moins à minima leurs études. Aucun agent de l'éducation nationale ne supporterait de voir son enfant échouer au CFEE. Ils visent tous plus haut. Cela me gêne énormément qu'ils se satisfassent d'un enfant sur deux qui passent la barrière de l'élémentaire tant que les leurs sont dans le bon lot.
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