Les enseignants membres de la section SAES de l'université Assane Seck de Ziguinchor sont encore sortis de leur mutisme et suivent les étudiants dans leur démarche. Ces derniers ont dévoilé les difficultés qui plombent l'université.
Pour la section SAES de l'UASZ, l'envol de ce temple du savoir est bloqué par la faiblesse du budget, mais aussi le retard de la livraison des nombreux chantiers engagés depuis des années. Ces enseignants membres du SAES indexent le ministre de tutelle d'accroître ces maux. Des difficultés qui sont source de toutes les tensions au sein de cet espace universitaire.
Alexandre Coly, coordonnateur SEAS UASZ, glisse ces mots au ministre : "La coordination du SAES UASZ est toujours indignée face au dialogue de sourds que vous lui imposez de manière délibérée."
La section SAES de l'UASZ clame que le budget est toujours insuffisant et que la livraison des chantiers est en souffrance. Ces deux impairs plombent véritablement le décollage espéré de l'université Assane Seck. Selon Alexandre Coly, " la coordination attend sans délai la quatrième tranche du budget 2023 de la part de l'État afin de pouvoir bien terminer l'année. La coordination attend également sans délai la livraison effective des chantiers entamés depuis 2015 par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation".
Rappelons que l'équipement et la livraison des ces chantiers, notamment 12 amphis de 150 places et des pavillons de 1 000 lits sont à l'origine de la suspension des cours depuis près deux semaines par la Coordination des étudiants de l'université Assane Seck de Ziguinchor.
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