Le Sénégal a besoin de 742.000 têtes de moutons pour satisfaire la demande nationale pour la fête de la Tabaski 2015, a révélé mardi à Dakar le premier ministre sénégalais Mahammad Boun Abdallah Dionne.
M. Dionne s'exprimait lors d'un conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski 2015.
Partant du fait que le marché national ne peut pas satisfaire la demande en moutons, il estime qu'il convient de bien préparer l'approvisionnement du pays en la matière.
En 2014, le Sénégal a importé 378.018 moutons du Mali et de la Mauritanie contre 267.263 en 2013.
Le ministre de l'élevage Mme Aminata Mbengue Ndiaye a estimé qu'en 2014, sur un besoin estimé de 740.000 moutons, il y a eu au finish des invendus de 97.000 têtes.
Elle s'est félicitée du respect des tarifs conseillés aux transporteurs pour le convoyage des moutons des éleveurs.
« Il faut noter cependant quelques difficultés avec notamment la subsistance des tracasseries routières », a-t-elle déploré.
Un certain nombre de mesures ont été arrêtées et validées par le Premier ministre au terme du conseil interministériel en vue d'une correcte préparation de la Tabaski 2015.
C'est le cas de la suspension des droits et taxes sur les moutons aux frontières qui sera appliquée 45 jours avant et 15 jours après la Tabaski.
Concernant les points de ventes, 34 seront autorisés à Dakar où il est escompté l'accueil de 253.000 moutons.
Il est aussi prévu le renforcement de la sécurisation des personnes et des biens, notamment pendant la période d'affluence des moutons (15 jours avant la fête).
Le gouvernement a promis également une subvention de 50% du prix de l'aliment de bétail usiné.
Quant à la question du financement, la Caisse nationale de crédit agricole (CNCAS) a prévu de faire plus par rapport à l'année 2014.
Sur un financement global de 1,772 milliard FCFA, la CNCAS en a assuré 1,639 milliard FCFA.
La Tabaski est l'une des deux principales fêtes musulmanes au Sénégal qui commémore le sacrifice d'Abraham.
Toutefois, l'acquisition d'un mouton à un prix abordable constitue chaque année un casse-tête pour beaucoup de Sénégalais moyens. En 2014, les prix appliqués variaient entre 70.000 FCFA et 350.000 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar).
13 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2015 (18:18 PM)Diop....
En Juin, 2015 (18:45 PM).... QUEL PAYS..... LE SENEGAL.... ...
.....
Anonyme
En Juin, 2015 (18:46 PM)Vu....
En Juin, 2015 (18:48 PM)...ET QU'EST-CE QU'ON EN FAIT.....
...LES HOPITAUX, LES UNIVERSITES, .................
Xalaxina
En Juin, 2015 (20:17 PM)Sama Xalat Rék
En Juin, 2015 (21:05 PM)Cette année encore malgré tous les efforts de l’ETAT les béliers qui jadis se monnayaient entre 45 000 et 50000 se vendaient entre 120 000 et 150 000 qui au demeurant après d’âpres négociations sont vendus entre 80 000 et 100 000. Nos choix s’amenuisaient et comme le dit l’adage : « Faute de grives, on mange des merles » On peut donc dés lors se demander s’il n’y a pas d’alternatives d’autant plus que l’ETAT a :
- exonéré les taxes d’entrée pour le bétail d’où qu’ils puissent venir
- subventionné les aliments de bétail
- fait disposer d’un minimum de confort aux vendeurs : éclairages, eaux, toilettes
- participé aux frais de transports des vendeurs.
Malgré tout, les moutons restaient toujours onéreux.
L’alternative que je vois est que le mouton désormais soit vendu au kilo pour qu’au moins les marchandages en a plus finir disparaissent ainsi que le sentiment d’être lésé du fait du marchandage qui est très aléatoire. Et que quelque soit le revenu du sénégalais lamda qu’il puisse avoir son mouton après pesage.
Car en temps normal le kilogramme de viande de mouton (le produit fini) se vend entre 3000f et 4000f selon les zones et les dibiteries. Pourquoi l’Etat ne réfléchirait pas à proposer et à convaincre les vendeurs de moutons que dans les points de vente officiels que le mouton désormais se vendrait au kilo, par exemple 2500 F ou 3000 F le kilo, cela permettra pour un temps, si temporaire soit il de créer un emploi dans chaque point de vente car quelqu’un y tiendra une BASCULE et recevra de cette vente 200 f (par exemple ) par tête achetée et vendra la corde du mouton à 100 f.
Néanmoins celui qui dans sa maison ou dans son coin parviendrait à vendre son bélier plus cher, si son acheteur ou client est consentant, l’ETAT n’y aura rien à se reprocher.
En tout état de cause l’ETAT a le devoir de protéger toutes les populations à tout point de vue, en toutes circonstances et en toutes occasions et j’ose croire qu’avec cette mesure si l’ETAT reste fort et intransigeant chaque sénégalais aura son mouton et selon sa bourse et le mouton de tabaski ne sera plus un casse-tête chinois. N’est ce pas ?
Sama Xalat Rék
En Juin, 2015 (21:25 PM)Merci Seneweb
Mgueye
En Juin, 2015 (22:07 PM)Nous voulons savoir pourquoi les marchés publiques senegalais sont distribués au Étrangers?
Nous voulons pas savoir les problèmes du Senegal !
nous voulons un gouvernement de Solutions !
Dans ce pays les les Ministres de la coalition cherchent des fonds pour les Présidentiels Futures , alors que le peuple à besoin de résultats.
Anonyme
En Juin, 2015 (02:07 AM)Heymouton
En Juin, 2015 (04:39 AM)La seule activité de ce ministere.
Fanon
En Juin, 2015 (11:09 AM)Anonyme
En Juin, 2015 (11:23 AM)Pourquoi le prix de l'aliment de betail subventionné differe dun point de vente à un autre?
Anonyme
En Juin, 2015 (12:55 PM)Participer à la Discussion