Venu présider la cérémonie officielle de la Journée mondiale de l’environnement célébrée ce vendredi 5 juin à Matam, le ministre de l’Environnement et du Développement (Medd), Abdoulaye Bibi Baldé a fait le plaidoyer pour une consommation plus responsable des ressources naturelles. D’avis que «l'avenir de l'humanité dépend fortement de nos habitudes et modes de consommation», il a invité les populations à prendre conscience de l’intérêt de sauvegarder les ressources naturelles. Ce parce que «la trajectoire économique que les hommes ont imprimé au monde montre que nous allons tout droit vers le mur si rien n'est fait».
Concernant le niveau de consommation de ces ressources qu’il juge criard, le ministre de relever, dans son allocution que «les principaux moyens d’existence, les ressources agricoles et forestières, les ressources halieutiques et en eau, la santé, sont affectés par les effets des modifications climatiques, exposant davantage les populations vulnérables à la pauvreté». Ce qui lui a fait dire que le Sénégal est fortement menacé. Ce qu’illustrent «les superficies forestières qui sont passées de 9,7 millions d’hectares en 2005 à 8,5 millions d’hectares en 2010, soit une perte annuelle d’environ 40 000 hectares». Il a ainsi appelé à des actions adéquates et idoines, mais aussi à un changement de paradigme pour renverser la tendance.
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