Un atelier de validation des rapports de synthèse sur la recherche et les politiques d’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest s’est tenu à Dakar. Au cours des échanges, il est apparu qu’un certain nombre de déficiences plombent la mise en œuvre des résultats de recherche.
Sous la bannière d’Africa Internet, différents acteurs de la société civile, chercheurs, décideurs, donateurs du secteur privé, se sont retrouvés, vendredi dernier, pour valider les rapports de synthèse sur la recherche et les politiques d’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest.
Les rapports sont le fruit de 3 recherches dont les résultats cherchaient à déterminer comment ils influençaient les politiques d’adaptation aux changements climatiques dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et dans les zones urbaines. Il s’agissait donc, au cours de l’atelier, d’identifier les lacunes, de proposer des actions de recherche et de politiques hiérarchisées et des recommandations pour leur mise en œuvre visant à renforcer la sécurité alimentaire et la protection des populations vulnérables, mais aussi de créer un réseautage entre les chercheurs et les décideurs politiques.
Pour Aliou Diouf, chargé de programme à Enda Energie, ce travail de synthèse est d’autant plus opportun que, très souvent, beaucoup de recherches sont menées, mais rares sont celles dont les bilans sont tirés pour savoir ce qui a été fait ou non. Un survol des rapports présentés permet de constater que les lacunes qui reviennent le plus souvent sont essentiellement d’ordre politique, c’est-à-dire que les structures qui sont chargées de prendre les décisions et de les appliquer sont dès fois très séparées. On peut avoir une même problématique prise en charge par trois institutions différentes. Il se pose donc un problème de coordination, explique M. Diouf.
A cette lacune dans la gouvernance, se joignent celles relatives à la réadaptation des textes par rapport aux questions de l’heure et également au renforcement de capacités des décideurs.Pour sa part, le directeur de Enda Energie, Secou Sarr, estime que la levée de la barrière que constitue l’absence d’interface entre les centres de recherche, les décideurs et les politiques peut être une étape importante dans le processus d’évaluation de la recherche et des politiques d’adaptation aux changements climatiques dans des secteurs importants de la vie des populations et des institutions de recherche et de développement en Afrique de l’Ouest.
2 Commentaires
Rahn
En Juillet, 2013 (16:33 PM)Rahne
En Juillet, 2013 (17:24 PM)Participer à la Discussion