Le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a appelé vendredi à Yène (Rufisque) à une introspection face au phénomène de construction sur le littoral aprés la houle dévastatrice notée le week-end denier.
’’Ce que nous avons vu au niveau des cimetières, nous oblige à une introspection. Il est vrai que les phénomènes climatiques sont des phénomènes exogènes. Mais il y a également la part de l’homme’’, a soutenu le Premier ministre.
Mahammad Boun Abdallah Dionne visitait la commune de Yène pour constater les dégâts causés par la houle dans la nuit du dimanche à lundi.
Le Premier ministre remis au Maire de la commune, une enveloppe de deux millions de francs CFA et cinq tonnes de riz.
Il a invité les populations, les acteurs de la protection de l’environnement et les pouvoirs publics à réfléchir sur la protection du littoral et la réglementation des habitations construites sur la côte.
’’Partout où nous avons visité, les habitations sont construites en bordure de mer. Cela expose les habitants avec l’avancée de la mer. Et, nous devons y remédier en essayant de réglementer ces constructions’’, a dit le Premier ministre.
Le président de la République a demandé au gouvernement d’accélérer le processus d’adoption de la loi sur le littoral, a t-il indiqué.
Le Premier ministre Mahamed Ben Abdallah Dionne a annoncé mercredi à Rufisque un projet d’infrastructures d’une valeur de 1,5 milliard de francs CFA, financé par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) pour ‘‘limiter les effets de l’avancée de la mer’’.
’’A l’instar de ce que le gouvernement est en train de mettre en place avec le concours de la Banque mondiale à Mbour, Saly portudal, Ngaparou et dans toute la zone touristique, nous allons également démarrer à Rufisque, notamment Diokoul, un programme de 1,5 milliard de francs CFA financé par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA)’’, selon Mahamed Boun Abdallah Dionne.
Le Premier ministre s’exprimait lors d’une visite dans les cimetières de Diokoul Kao aprés la houle qui a frappé le littoral.
Il a annoncé un programme de lutte contre l’érosion côtière, d’un coût de 5 milliards de francs CFA, pour protéger les quartiers situés sur le littoral de l’avancée de la mer.
6 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (04:34 AM)faut savoir ce qu'on veut!:
Moi ce qui me préoccupe c'est qui autorise les constructions sur la corniche notamment l’hôpital sur la plage en allant vers la phare des mamelles ?
maintenant qu'il a construit c'est trop tard mais faudrait pas qu'il nous impose son mur qui bouche la vue panoramique unique entre les mamelles et les almadies, idem pour l’hôtel en construction en face de la boa.
il faudrait les forcer à détruire les murs sur cette corniche qui bloque la vu vers l'océan magnifique.
Anonyme
En Septembre, 2015 (06:55 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (06:58 AM)Niox
En Septembre, 2015 (20:18 PM)Selon qu'on est riche ou pauvre goorgolou ....
Un Passant
En Septembre, 2015 (21:20 PM)Juste après la mosquée de la divinité un hôpital va sortir de terre. Le promoteur fait tout pour nous faire croire que c'est l'état.
Mais pire sur la rue qui passe devant la maison privée du chef de l'état et sur la page le propriétaire est entrain de poser des étages supplémentaires ce qui va obstruer complètement la Belle vue.
Dans un pays si on défie aussi ouvertement l'autorité c'est qu'il y a un problème grave.
Et ce ne sont pas les voeux pieux qui règlent le problème Mr le premier ministre c'est faire respecter la loi.
Anonyme
En Septembre, 2015 (05:56 AM)il n'y a qu'a appliquer simplement la loi et démolir toute les constructions situées dans la bande littorale interdite !!! a partir de la on pourra protéger et intervenir sur les cotes. mais quel homme politique sera capable de dégager la cote des constructions illicites empêchant tous travaux de sauvegarde. cet homme n'est pas né et il n'existe pas au Sénégal. Tous les accès à la plage sont fermés à saly par des constructions qui vont disparaître heureusement sous moins de dix ans. l'incivisme et le non respect des lois sont les problèmes majeurs et de plus l'état est incapable de faire appliquer les textes et de sévir.
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