Le Premier ministre a annoncé, hier, la mise en place d’un Comité de suivi pour étudier les modalités de délocalisation de la station d’épuration de Cambérène. C’est à l’issu d’un Conseil interministériel qui a regroupé les services concernés de l’Etat et les représentants des populations.
Un comité de suivi, composé d'une équipe pluridisciplinaire, a été mis sur pied et sera chargé d'étudier les modalités de la délocalisation de la station d'épuration de Cambérène. Une problématique qui a fait, hier, l'objet d'un Conseil interministériel qui a regroupé à la primature les services techniques des ministères concernés. Le but est de trouver une solution définitive à cette «bombe écologique» qui menace toute la presqu'île de Dakar. Le Premier ministre Abdoul Mbaye propose une collaboration entre les populations. Selon lui, cette situation ne peut continuer. «La solution, on est tous d'accord, passe par une délocalisation, une meilleur prise en compte de l'impact écologique». Mais précise-t-il, «techniquement ce n'est pas une solution pour l'immédiat», après avoir rejeté toute hypothèse d'agrandissement des capacités de la station. Pour sa part, le ministre de l'Assainissement Omar Guèye a mis l'accent sur l'assainissement de Cambérène. «Il est anormal qu'on gaspille l'eau, alors qu'on en aura besoin pour le jardinage », soutient-il. Son collègue Haïdar El Ali, a plaidé pour une politique de protection de l'environnement . Regroupées au sein du Comité d'initiative et de défense de l'environnement de Cambérène (Cidec), les populations, qui ont pris part à la rencontre, ont dénoncé la spéculation foncière. Selon eux, ce phénomène a occasionné l'occupation des lits naturels des eaux aggravant ainsi la dégradation de la gestion des eaux usées. Libasse Hanne, chargé de communication du Cidec, dit attendre le gouvernement sur le terrain, à travers des actes concrètes. Avec la cérémonie de l'appel de Seydina Limamoulaye prévu du 20 au 21 juin, ledit comité se réunit, demain, pour se pencher sur l'urgence de l'écoulement des eaux usées qui polluent actuellement l'atmosphère.
7 Commentaires
Dilemna
En Mai, 2012 (21:47 PM)Mr Gueye , autant utiliser l'Eau des Inondations toujours la pour le jardinage si l'eau manque
Macky a eu des Debutants et nuls surtout ce Oumar Gueye.
La solution c de terminer l'Aeroport et le peage cette annees et la speculation fonciere va cesser
C pas un probleme qui se resout en 3 ans ou 5 ans , crooyez moi
Iceberg
En Mai, 2012 (22:55 PM)Lom
En Mai, 2012 (07:12 AM)Au contraire cest cet-eau quil faut utiliser pour le jardinage nak!
Et franchement, une station d-épuration peut même fonctionner sans une seule "machine sofistiquée"
Sidy Ady Dieng
En Mai, 2012 (20:07 PM)Et le plus important à savoir à ce sujet, est que la station collecte actuellement les eaux usées de la Pointe des Almadies à Guédiawaye, en passant par Yoff, Grand Yoff, Parcelles Assainies et par la Patte-d’Oie.
Et conseiller au Premier Ministre de délocaliser cette station, devrait reposer sur la possibilité de lui proposer en même temps, une autre alternative à la collecte de tous ces sites.
Il faut plutôt donner à cette station, la capacité de recevoir plus d'eaux usées et surtout les moyens d'en assurer toute la chaîne de traitement avant leur rejet en mer, car il faut rappeler que Dakar est une presqu’île et que la mer constitue l'unique exutoire.
Le seul drame des populations de Cambérène, est que l'on est pris la responsabilité d'y déverser depuis trop longtemps, des eaux quasiment brutes à quelques encablures de la plage, et le projet de l’émissaire qui devait aller jusqu’à 1700 mètres environ en mer, reste pour moi la seule solution transitoire acceptable, en attendant de définir une stratégie d'assainissement liquide propre au village de Cambérène.
Et ceci dans le cadre d'un Plan Directeur d'Assainissement de Dakar cette fois bien pensé, dont le résultât pour Cambérène ne serait pas seulement de servir d'exutoire, mais de faire bénéficier également à ce village, d'un aménagement urbain adéquat et de le doter aussi d'un système d'assainissement liquide tout au moins semi collectif.
Aussi bien pour Cambérène, que pour tout l'Assainissement du Sénégal et de Dakar en particulier, l’équation de l’assainissement reste posée.
Il faut avoir le courage de remettre en cause les politiques sectorielles et inexpertes adoptées jusqu’à présent.
L’assainissement, aussi bien liquide que solide n'est pas une petite affaire, et pour une fois, les autorités de ce pays doivent faire preuve de beaucoup plus d’écoute, vis-à-vis des populations certes, mais surtout des véritables spécialistes et acteurs du secteur, pour espérer trouver des solutions durables.
Aussi bien pour les inondations urbaines récurrentes, que pour la gestion des eaux usées, ses solutions existent, mais elles demandent une énorme volonté politique et des responsables compétents et dévoués à la seule cause du développement de ce pays.
Je suis tout à fait du même point de vue de Najib qui dit que l'hydrologie des bassins versants de Dakar ne répond à aucune considération d'ordre sociale ou sociétale.
Elle ne dépend que de la morphologie et de la topographie du terrain. Ce qui justifie l'emplacement de la station dans la zone dépressionnaire des Niayes de Cambérène;
La solution aujourd’hui est d’accepter cette réalité naturelle, mais aussi de respecter le droit des populations de Cambérène de réclamer un cadre de vie sain, un droit garantie d’ailleurs par le code de l’Assainissement qui prohibe le déversement d’eaux usées brutes sans traitement, dans n’importe quel milieu naturel fut-il la mer.
La technique de gestion TOUT-A-LA-RUE des eaux usées, est en passe de devenir une réalité, et il ne serait pas une surprise de voir d'ici peu de temps, des ambassadeurs accrédités au Sénégal par exemple, patauger dans les eaux usées pour accéder au Palais Présidentiel.
Et je ne dis pas n'importe quoi, car les eaux usées commencent à dégueuler sur le boulevard de la République, un peu en amont des Chèques Postaux.
Le temps devrait être au changement de paradigme, et nous, nous militons fermement pour cela, et il appartient maintenant aux autorités d’accorder plus de considération et d’écoute aux techniciens qui sont sur le terrains, et qui ne perdent pas le temps à attacher le matin une cravate, pour aller raconter n’importe quoi au Chef, et retourner sans remord dans le gîte douillet d’un bureau climatisé.
Sidy Ady DIENG
Licencié en Eau / Assainissement
De l’Institut International d’Ingénierie
De l’Eau et de l’Environnement de Ouagadougou (2iE)
Chef de la Division Régionale de l’Hydraulique de Dakar
Membre de la Convergence des Cadres Républicains / APR
Sidy Ady Dieng
En Mai, 2012 (20:12 PM)Aussi bien pour Cambérène, que pour tout l'Assainissement du Sénégal et de Dakar en particulier, l’équation de l’assainissement reste posée.
Il faut avoir le courage de remettre en cause les politiques sectorielles et inexpertes adoptées jusqu’à présent.
L’assainissement, aussi bien liquide que solide n'est pas une petite affaire, et pour une fois, les autorités de ce pays doivent faire preuve de beaucoup plus d’écoute, vis-à-vis des populations certes, mais surtout des véritables spécialistes et acteurs du secteur, pour espérer trouver des solutions durables.
Aussi bien pour les inondations urbaines récurrentes, que pour la gestion des eaux usées, ses solutions existent, mais elles demandent une énorme volonté politique et des responsables compétents et dévoués à la seule cause du développement de ce pays.
Je suis tout à fait du même point de vue de Najib qui dit que l'hydrologie des bassins versants de Dakar ne répond à aucune considération d'ordre sociale ou sociétale.
Elle ne dépend que de la morphologie et de la topographie du terrain. Ce qui justifie l'emplacement de la station dans la zone dépressionnaire des Niayes de Cambérène;
La solution aujourd’hui est d’accepter cette réalité naturelle, mais aussi de respecter le droit des populations de Cambérène de réclamer un cadre de vie sain, garantie d’ailleurs par le code de l’Assainissement qui prohibe le déversement d’eaux usées brutes sans traitement, dans n’importe quel milieu naturel fut-il la mer.
La technique de gestion TOUT-A-LA-RUE des eaux usées, est en passe de devenir une réalité, et il ne serait pas une surprise de voir d'ici peu de temps, des ambassadeurs accrédités au Sénégal par exemple, patauger dans les eaux usées pour accéder au Palais Présidentiel.
Et je ne dis pas n'importe quoi, car les eaux usées commencent à dégueuler sur le boulevard de la République, un peu en amont des Chèques Postaux.
Le temps devrait être au changement de paradigme, et nous, nous militons fermement pour cela, et il appartient maintenant aux autorités d’accorder plus de considération et d’écoute aux techniciens qui sont sur le terrains, et qui ne perdent pas le temps à attacher le matin une cravate, pour aller raconter n’importe quoi au Chef., et retourner dans le gîte douillet d’un bureau climatisé.
Sidy Ady DIENG
Licencié en Eau / Assainissement
De l’Institut International d’Ingénierie
De l’Eau et de l’Environnement de Ouagadougou (2iE)
Chef de la Division Régionale de l’Hydraulique de Dakar
Membre de la Convergence des Cadres Républicains / APR
Sidy Ady Dieng
En Mai, 2012 (20:15 PM)La technique de gestion TOUT-A-LA-RUE des eaux usées, est en passe de devenir une réalité, et il ne serait pas une surprise de voir d'ici peu de temps, des ambassadeurs accrédités au Sénégal par exemple, patauger dans les eaux usées pour accéder au Palais Présidentiel.
Et je ne dis pas n'importe quoi, car les eaux usées commencent à dégueuler sur le boulevard de la République, un peu en amont des Chèques Postaux.
Le temps devrait être au changement de paradigme, et nous, nous militons fermement pour cela, et il appartient maintenant aux autorités d’accorder plus de considération et d’écoute aux techniciens qui sont sur le terrains, et qui ne perdent pas le temps à attacher le matin une cravate, pour aller raconter n’importe quoi au Chef., et retourner dans le gîte douillet d’un bureau climatisé.
Sidy Ady DIENG
Licencié en Eau / Assainissement
De l’Institut International d’Ingénierie
De l’Eau et de l’Environnement de Ouagadougou (2iE)
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