
« La
volonté des parents d’élèves est là, la volonté de l’équipe pédagogique
est là, mais ce qui nous manque, ce sont les infrastructures », a dit
Moussa Ngom, le principal du Collège d'Enseignement moyen (Cem) de Ndiama Pakao.
« Notre établissement n’a pas de salles de classe ; il est à 100% en
abris provisoires et cela a de terribles conséquences sur les
apprentissages ", a-t-il regretté. Aussi la première pluie a
complètement transformé le Cem en un champ de ruine. « Le
vent a emporté toutes nos palissades, a délabré tous les table-bancs et
nous a contraints à anticiper les grandes vacances ». Le
principal s’exprimait ainsi à l’occasion de la fête de fin d’année de
son établissement. Il en a profité pour lancer un appel solennel au
chef de l’Etat et au ministre de l’Education nationale pour la
construction de ce collège de proximité : « L’année prochaine,
l’établissement va boucler le cycle avec une ou deux classes de
troisième. Il faut que les autorités académiques nous aident à disposer
de salles de classe pour nous permettre de travailler jusqu’à la veille
des examens ". Des fils de la localité, à l’image du marabout El Hadj Sidya Dramé, président des oulémas mandingues,
commencent à prêter une oreille attentive à l’appel de l’équipe
pédagogique. Après avoir offert un bœuf aux organisateurs de la fête de
fin d’année, le marabout promet d’user de ses moyens pour améliorer les
conditions d’apprentissages des élèves.
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