Exploitant de sel à Fatick, Baboucar Bop qui est par ailleurs le propriétaire de la société ‘’Sel Sine’’ ne veut pas que tous les acteurs du secteur dans lequel il s’active soit désignés comme principaux responsables de la salinisation avancée des sols à Fatick. Il a pointé un doigt accusateur vers les petits exploitants de sel, qui seraient, à ses yeux, responsables de l’exploitation et du stockage anarchique du sel dans cette localité où ‘’l’or blanc’’ constitue une des principales sources de revenus des populations, surtout pour les femmes et les élèves.
«Je ne partage pas l’avis de ceux qui disent que les exploitants de sel contribuent fortement à la salinisation des sols dans la localité. Je dirais même le contraire. La preuve, je suis là, depuis 30 ans, Abdou Khadr Cissokho, à l’époque ministre de l’Environnement est venu ici. Il s’était rendu compte que les activités des riziculteurs étaient freinées par la salinisation des sols. Deux ans après mon installation, lui-même a pu constater que mes activités ont permis le lessivage du sol. A l’époque, il n’y avait pas d’ouvrage pour l’eau comme c'est le cas aujourd’hui où l’on compte 4 ponts. Avant mon installation, l’eau de la mer atteignait l’autre coté de la route. On a vu aujourd’hui que nos activités sur cet espace, long de 3,6 km, à proximité de la route nationale, a permis le rétrécissement du sel. Ces exploitations et stockages anarchiques dont parlent certaines autorités sont le fait de petits exploitants», a précisé M. Bop.
Ce dernier, exploitant d’un grand périmètre, dit employer plus de 100 tacherons payés à la tonne à hauteur de 3 000 Fcfa les 1 000 kgs de sel récoltés. Un effectif d’agents qui peut dépasser la barre des 300 employés en temps de fête, de week-end ou de vacances avec l’arrivée des élèves, a indiqué l’exploitant rencontré ce vendredi, veille de la journée internationale des Forêts qui sera célébrée, à Fimela, une localité située dans le département de Fatick.
2 Commentaires
Retrospective
En Mars, 2015 (23:30 PM)Etant eleve au C.E.M Thierno Mamadou Sall, J'y ai travaille une journee payee a 500 Francs CFA, en 1992 si je me rappelle bien.
A la fin de la journee, avec mes 500 Francs CFA, je me rappelle avoir achete un pain au haricot (ndambe) et il ne me restait plus que quelques pieces comme argent de poche pour une semaine!
Se rappeler d'ou on vient nous aide a rester humble quelque soit notre presente situation!
Les mysteres de l'Eternel sont insondables!
Seneweb; merci pour cet article!
Yeet
En Mars, 2015 (23:51 PM)Participer à la Discussion