
Qu’attendent les autorités sénégalaises pour emboîter le pas à leurs homologues maliens et mauritaniens qui viennent de rendre effective le le 1er janvier dernier l’interdiction des sacs plastiques ?
Dans des pays comme le Sénégal, cette situation n’est pas sans rapport avec l’absence d’infrastructure de collecte ou de recyclage de ces sacs, qui constituent un véritable fléau national, une calamité, un défi environnemental. A Dakar, Thiès, Touba et autres grandes villes du pays, les sacs plastiques sont ce qui frappe à première vue. Il suffit de se rendre dans les marchés, gares routières et lieux d’attraction pour se rendre compte de leur omniprésence et des nuisances qu’ils causent aux populations, à l’environnement. En lieu et place d’une taxation comme au Danemark, certains pays passent à la vitesse supérieure et optent pour une interdiction de ces emballages et sacs plastiques en polystyrène. C’est le cas de Haïti, où cette interdiction est entrée en vigueur depuisoctobre 2012. Toutefois, « on ferait mieux de commencer par aider ces pays à se doter d'un système de collecte et de traitement des déchets », a préconisé dans Lemonde.fr Michel Loubry, le représentant de PlasticsEurope, le syndicat européen des producteurs de plastique.
Au Sénégal, les autorités ne semblent pour l’instant pas trop emballées ni par une taxation, ni par le recyclage de ces sacs plastiques. L’interdiction, elle, peut encore attendre.
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