Dans la perspective d’une participation africaine de qualité au prochain sommet sur le climat de Paris appelé Cop21 (Conférence des parties), la société civile et le secteur privé s’est engagé pour apporter sa contribution. C’est dans ce cadre que, réunis autour d’un Comité préparatoire des réunions africaines sur les énergies renouvelables, ils ont organisé une conférence de presse en prélude à la Conférence africaine de portée internationale sur le thème : «Environnement et défi de l’indépendance énergétique : partenariat publique privé et société civile pour le développement et la promotion des énergies renouvelables en Afrique». Cette rencontre est prévue les lundi 5 et mardi 6 octobre prochain à Dakar.
Au cours cette rencontre organisée par le comité de pilotage de cette conférence internationale, l’ancien ministre Abdou Fall et Mme Fatima Dia, présidente du Comité de pilotage, ancienne Directrice de l’environnement, ont soulevé un coin du voile sur les attentes de cette évènement.
«Nous avons l’ambition, au sortir de la conférence de Dakar, de contribuer à l’émergence d’une gouvernance de type nouveau du secteur de l’énergie à travers un dialogue institutionnalisé entre acteurs étatiques et non étatiques. La conférence africaine de Dakar doit nous permettre de jeter les bases d’une dynamique fédératrice qui donne la possibilité au secteur privé et à la société civile du continent de disposer d’un cadre de dialogue et de partenariat en tant que forces d’initiatives en direction des décideurs politiques et des partenaires financiers», a indiqué M. Fall, dans son allocution.
Dans la même veine, il a ajouté, que ses collaborateurs, membres du comité de pilotage et lui sont «actuellement dans une période où toutes les catégories d’acteurs de développement doivent s’engager concrètement dans la mise en œuvre du programme de l’après 2015. D’où l’intérêt pour le secteur privé et la société civile africains de jouer leurs partitions auprès des gouvernements dans l’élaboration et la réalisation des politiques de développement notamment celles relatives aux énergies particulièrement propres, indispensables à l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres et dans la protection.
Youssoupha MINE
1 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (23:57 PM)S'y rajoute désormais la COP21 qu'on nous rabat aussi désormais à toutes les sauces.
J'espere que cette fameuse réunion changera nos vies radicalement tellement on en parle
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