Le ministre des Infrastructures et des Transports, Thierno Alassane Sall, a déploré, mercredi à Dakar, le refus de l'intégration des informations de la météo par les populations et de ce qu'elle peut apporter dans leur travail. ‘’Ce qui nous manque dans le pays, ce n’est pas les moyens de prévenir les catastrophes. Ce qui manque, c’est l’acceptation par nos populations des informations qui leur sont donné et l’intégration dans leur mode de vie et dans leur mode de travail de ce que la météo peut les aider’’, a-t-il dit. Thierno Alassane Sall présidait le lancement des activités de célébration de la Journée météorologique mondiale, organisé par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). La manifestation portait sur le thème : "Assurer la veille météorologique pour protéger les personnes et les biens". Cette journée célèbre également les 50 ans de la météorologique mondiale. M. Sall a dit que ‘’même durant les inondations de l’année dernière, les prévisions étaient relativement justes'', soulignant que la ‘’météorologie est une science qui n’est pas exacte mais suffisamment précise et importante pour être au service des hommes et éviter la perte des vies humaines’’. ''C’est sur ce point concernant l’acceptation de l’information météorologique que nous allons mettre l’accent’’, a-t-il indiqué, invitant ainsi la ‘’Direction générale de ANACIM à se déporter, avec la direction de la protection civile, la direction des pêches dans les plages, quand les phénomènes météo dangereux sont identifiés pour davantage sensibiliser les populations’’. Thierno Alassane Sall a déclaré que des avancées significatives pourraient être faites, mais, pour l’instant, ''c’est l’acceptation par les populations concernées que la météo peut être un facteur extrêmement important qui est en cause’’. Par ailleurs, il s’est incliné devant la mémoire douze pêcheurs qui ont disparu en mer à Saint-Louis, samedi dernier, devant un phénomène météorologique qui pourtant avait été repéré et mis à la disposition des usagers. Mamina Camara de l'Agence nationale de la météorologie du Sénégal (ANAMS) a plaidé pour ‘’une collaboration, une coordination entre les services de la pêche et la météo pour que, quand la météo diffuse une information, elle puisse arriver aux pêcheurs’’. Il a expliqué que la Direction de la pêche diffuse des informations mais il faut de la sensibilisation au niveau des pêcheurs pour qu’ils comprennent que ce qui se passe en mer n'est pas une fatalité. ‘’Ce sont des phénomènes purement météorologiques, il y a des services qui doivent donner l’information. C’est un problème de sensibilisation et de croyances et je pense qu’avec la presse qui relie l’information, on parviendra à parler le même langage’’, a indiqué M. Camara.
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Peine Perdue
En Mars, 2013 (17:15 PM)Participer à la Discussion