Les efforts consentis par le Sénégal et la communauté internationale pour sauver le parc national de Niokolo Koba, n’ont pas encore eu l’effet recherché, a reconnu ce vendredi, Abdoulaye Bibi Baldé, le ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Venu présider une rencontre avec le secteur privé national sur la gestion en partenariat public-privé du Parc national du Niokolo Koba, il a déploré le fait que ce parc «connaît depuis des années une situation de dégradation continue liée, entre autres, au braconnage, à la dégradation de ses infrastructures (poste de garde, gués, sites touristiques, etc…), à la perte de ses équipements (engins lourds, avion, bateaux), à l’aménagement de son réseau de pistes, à l’envahissement de ses mares par des végétaux aquatiques».
Tous ces problèmes avaient été exposés au Président de la République qui, lors d’une visite du parc en 2013, avait constaté de visu l’état de dégradation du site. Ce qui, selon le ministre, avait poussé Macky Sall à donner son accord pour que la gestion du parc passe au modèle de partenariat public-privé.
Ce qui a conduit aujourd’hui le ministre de l’Environnement à prendre contact avec l’organisme dénommé Leadership Conservation in Africa (Lca), basé en Afrique du Sud, qui aide les pays ayant des difficultés de gestion de leurs parcs nationaux dans une option de Partenariat public-privé. Une structure présentée comme un «organisme sans but lucratif» qui a un objectif de sauvegarde de 20 millions d’hectares d’aires protégées en Afrique subsaharienne pour la décennie 2010-2020.
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