L’augmentation de la température d\'environ 1,7°C en 30 ans, la baisse de la pluviométrie d\'environ 300 mm en 30 ans ; les pluies devenues plus intenses et de plus courte durée, la densité urbaine littorale croissante, le planning urbain et l’assainissement inadéquat : sont aujourd’hui les principales conséquences des changements climatiques au Sénégal.
Cheikh Fofana, représentant le ministère de l’Environnement à une table ronde organisée ce mardi, à l’Université de Dakar, a listé quelques conséquences de ces changements notés au Sénégal. Il a soutenu, sur la base de certaines estimations, «que les émissions des six principaux gaz à effet de serre que sont, entre autres, le dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4), du protoxyde d’azote (N2O), des hydrofluorocarbures (HFC), perfluorocarbures (PFC) augmenteront dans une proportion de 25 à 90 % à l’horizon 2030 par rapport à leur niveau enregistré en 2000».
Ces changements climatiques entraîneront de ce fait, l’augmentation de la température ; le raccourcissement de l’hivernage ; la recrudescence des pluies intenses et leurs impacts ; des inondations récurrentes, comme c’est le cas, depuis 2005 ; des pluies hors saisons ; l’érosion côtière, l’avancée de la mer ; l’augmentation de la salinité des eaux et des sols ; les risques de modifications des écosystèmes marines ; les risques sanitaires (paludisme, choléra, dengue, méningites).
D’ailleurs, ils ont à ses yeux, «une menace déjà sensible» aussi bien au niveau national que dans le reste du monde. D’où la nécessité pour M. Fofana d’insister sur l’impératif de «penser global et d’agir localement» pour atténuer les effets de ce changement climatique favoriser par les Gaz à effet de serre (Ges).
2 Commentaires
Anonymemodou Bresil
En Avril, 2015 (17:18 PM)Kirikou
En Avril, 2015 (17:59 PM)Participer à la Discussion