Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion environnemental et social (Pges) du projet d’appui au développement rural de la Casamance (Paderca), informer les acteurs sur les conséquences des changements climatiques s’impose. C’est pourquoi la division régionale de l’environnement et des établissements classés (Dreec) de Sédhiou a réuni, mercredi, autorités administratives, élus locaux, agents du secteur des eaux et forêts, chefs de services et chefs de villages autour d’une table.
El Hadj Ousseynou Cissé, délégué de l’institut national de pédologie (Inp), dans son exposé, a montré les conséquences inquiétantes des changements climatiques à Sédhiou. « Le riz, l’huile de palme et le poisson sont menacés de disparition ». Il explique que cela est dû, « au stress hydrique sur l’ensemble de l’écosystème, à la salinisation des cours d’eau et des vallées rizicoles ».
A ces conséquences s’ajoute selon toujours M. Cissé, « le déboisement du plateau qui a un effet accélérant sur tout ce qui est processus de ravinement et d’ensablement des vallées. Il y a aussi l’augmentation de la température et la distribution très erratique de la saison pluvieuse dont on constate qu’elle est décalée de plus en plus ».
Considérant toutes ces conséquences, le chef de service de l’Inp alerte les autorités et tous les citoyens pour le développement de pratiques conservatoires.
Et de préconiser l’agriculture écologique, la maîtrise de l’eau, la protection de l’environnement par la lutte contre les feux de brousse et l’exploitation abusive des forêts.
Le chef de service de la Dreec, Moussa Waly, dans son allocution a placé un espoir réel dans l’engagement des acteurs présents à l’atelier. Il est d’avis que la maîtrise des outils de gestion peut leur permettre de faire face aux changements climatiques qui menacent le devenir de la planète.
3 Commentaires
Vive Les Ape
En Octobre, 2014 (09:56 AM)Reusss
En Octobre, 2014 (10:06 AM)Titen
En Octobre, 2014 (19:38 PM)Participer à la Discussion