Le Sénégal tend vers l’installation de quelques unités de valorisation des déchets. Cela demande tout un processus qui va permettre d’avoir une maitrise parfaite des déchets, de la collecte à la valorisation. Voilà pourquoi, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est rendu au Royaume Chérifien avec une délégation pour s’inspirer de l’expérience réussie du Maroc, dans la gestion des déchets solides. La délégation a pu se rendre compte de l’importance et de la possibilité d’avoir des Centres de valorisation des déchets (Cidv), des points de regroupement normalisés sans dégrader le cadre de vie dans une ville. Mieux, elle a été convaincue qu’il est aujourd’hui possible de tirer profit de ces déchets en les transformant en biogaz.
Le ministre a ainsi fait part de l’ambition de l’Etat à «déployer un énorme travail de sensibilisation sur les sites pilotes pour une appropriation par les acteurs du nouveau dispositif que le gouvernement veut mettre en place». «La question des déchets ne doit pas être analysée en termes de fléau. Mais, il faut changer de paradigme et parler d’économie de déchets. Car, les enjeux économiques liés à la valorisation ne doivent pas être occultés afin d’offrir aux jeunes des emplois de la collecte à l’unité de transformation jusqu’au recyclage», a confié M. Sarr.
Cette mission qui s’est tenue du 4 au 7 août au Maroc a permis aux membres de la délégation composée, entre autres, des représentants des Khalifes généraux, (Mourides, Tidianes, Niassènes), des élus locaux (les maires des communes de Touba, Tivaouane, Kaolack, bénéficiaires du Programme de gestion des déchets solides urbains) d’avoir une idée précise sur les missions et les impacts des Cidv dans l’amélioration du cadre de vie des Sénégalais.
«Nous ne pouvons pas choisir un pays plus adapté que le Maroc pour nous ressourcer, pour mieux mettre en œuvre le Programme national de gestion des déchets, qui est dans sa phase de démarrage, dans un processus de conception, de structuration, de mise en œuvre. Nous sommes dans une phase critique. C’est pour cela qu’il fallait venir avec tous ces acteurs pour les défis qu’ils ont eu à relever, les difficultés qu’ils ont surpassées et les réussites qu’ils ont capitalisées», a, pour sa part, déclaré le coordonnateur de l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (Ucg), Ibrahima Diagne.
A Rabat, la délégation, selon M. Diagne, a constaté une bonne intégration socio-économique des récupérateurs à la décharge sauvage. Ce qui est une problématique similaire à la décharge de Mbeubeuss où plus de 1500 acteurs travaillent et vivent dans des conditions indécentes, dit-il. «Avec l’expérience capitalisée à Rabat, nous avons aujourd’hui une bonne orientation pour mieux prendre en charge cette réintégration de ces récupérateurs informels dans le nouveau dispositif qui sera mis en place. Le même scénario sera appliqué chez les pré-collecteurs évoluant dans l’informel», explique-t-il.
6 Commentaires
Anonyme
En Août, 2015 (11:15 AM)Ss
En Août, 2015 (11:29 AM)Toutefois, nous nous sommes pas obligés d'être esclaves d'une culture d'une médiocrité accablante qui promouvoit dans ce monde d'aujourd'hui des activités telles que la lutte, la musique et danse en lieu et place de facteurs de développement humains et spirituel tels que l'ingénierie, la recherche, l'architecture, la medecine, bref l'instruction. C'est à travers cela que s'élève en degré l'humain.
Reveillons, nous ne sommes pas encore rentré dans l'histoire. Efforçons nous de léguer à nos enfants un environnement meilleur.
Fraternellement.
Anonyme
En Août, 2015 (13:43 PM)Atypico
En Août, 2015 (14:04 PM)Anonyme
En Août, 2015 (14:09 PM)Anonyme
En Août, 2015 (10:03 AM)Participer à la Discussion