Oumar Maal est désormais ex-directeur de la sécurité publique. Il vient d’être nommé Directeur général de la police nationale en remplacement de Anna Sémou Faye.
Très apprécié dans le milieu de la police, Oumar Maal est un policier qui a fait carrière aussi bien dans le commandement que dans le renseignement. Il a été d’ailleurs directeur de la surveillance du territoire (DST). Il ne mâche pas ses mots à l’endroit de ses collègues et leur dit ce qu’il pense à chaque fois que l’occasion se présente.
Il y a deux mois, en déplacement à Diourbel, il a rappelé aux policiers leur mission d’accueil, d’assistance et de protection des populations.
« Autant le public vous doit du respect, autant vous le lui devez. Le policier, en toute circonstance, doit savoir raison garder, et comprendre que le rôle de la police n’est pas répressif. Quand quelqu’un arrive au poste de police, désemparé, inquiet, troublé, il est demandé au policier de ne pas en rajouter. Le rôle du policier s’inscrit dans le cadre d’une prévention et la prévention consiste à informer, éduquer, assister et orienter », avait-il déclaré.
« Le policier est avant tout un éducateur. Si le policier n’arrive pas, à travers une approche de nature à lui permettre de lire dans le visage de son interlocuteur, son esprit, ce pour quoi il est devant lui, il aura failli à sa mission. Les armes dont nous sommes dotés ne sont pas faites pour être utilisées contre les populations. Les armes que nous possédons sont là pour la dissuasion. Le militaire peut blesser ou tuer, mais nous autres policiers, au terme d’une opération de maintien ou de rétablissement de l’ordre public, si l’on enregistre le moindre blessé, l’opération est un échec, a fortiori s » il y a mort d’homme , avait-il ajouté, invitant ses hommes à « s’exercer davantage dans les arts martiaux pour utiliser le moins possible ou pas du tout, les armes dont (ils sont) dotés ».
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