Le détournement de plus de 6 milliards F CFA à Orabank est loin de son épilogue. Selon "Libération" qui rapporte l'information dans son édition du jour, il s'agit d'un banditisme financier sans précédent bâti sur un système de flux financiers bidon, de prête-noms, de complicités internes, de clients fictifs, de sociétés-écrans…
L’enquête sur le détournement au préjudice d’Orabank suit son cours. Il s’est avéré que Moussa Ndiaye de la société Sam Sam SARL, le beau-fils d’un haut dignitaire d’une grande confrérie religieuse, est le présumé cerveau de cette affaire de plus de six milliards F CFA.
Selon nos confrères, l’opérateur économique a été interpellé par la banque avant le dépôt de la plainte. Moussa Ndiaye a prétendu que les sommes tirées des chèques reçus de ses supposés clients, notamment la Compagnie de commerce et d’industrie SA, Tiema Transit et Sogeci Company SA étaient destinées à l’achat d’huile à un prix intéressant, puis à la revente pour réaliser ainsi des marges importantes, alors que la situation des comptes des tirés ne permettent pas la couverture de l’ensemble des chèques remis à l’encaissement avec crédit immédiat, lesquels, du reste, ont tous fait l’objet de rejet pour défaut de provision à la même période, informe-t-elle.
Les mis en cause ont commencé à solliciter des remises de chèque avec crédit immédiat et procédé à des retraits d’espèces qu’ils prétextaient remettre à leurs prétendus fournisseurs, mais qui, en réalité, servaient à rembourser les emprunts antérieurs de leurs complices et co-auteurs.
Ainsi, après avoir amadoué leur chargé de compte, les présumés coupables ont commencé à multiplier les prêts transactions sur une période de quatre mois, faisant ainsi croire que leurs activités étaient florissantes avec des mouvements de crédits de plus de 40 milliards F CFA sur les différents comptes ouverts à Orabank.
À en croire le journal, ce procédé n’était qu’un écran servant à dissimuler les opérations commerciales et de faire passer pour des gains des sommes issues de nouvelles remises de chèques avec crédit immédiat.
D’après l'enquête en cours diligentée par la Direction des investigations criminelles, certaines entreprises mises en cause seraient des prête-noms. Car, lit-on dans les colonnes du journal, toutes les personnes concernées sont nées dans la même zone et n’ont pas plus de 24 ans. Donc, il est clair que cette mafia a pu se dérouler grâce à des complices internes. C’est pourquoi le comité de crédit d’Orabank a été dissous.
11 Commentaires
Comme punition,utilisez les pr justement vs les failles de votre systeme.Faites le stravailler comme on fait avec les hackers ms par la force et sans contrepartie.Ensuite travaix forces.Leur place nest pas du tt en prison.
Ensuite celui a enfermer est le responsable des controles,erc.Les auditeurs ibterbees et cobtroleurs de gestion servent concretement a quoi?Wala si complice yileen?parce k le type doperation decrit saute aux yeux en 2 secondes quoi
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En Novembre, 2022 (13:29 PM)Reply_author
En Novembre, 2022 (15:23 PM)Cisse
En Novembre, 2022 (14:07 PM)Reply_author
En Novembre, 2022 (00:15 AM)Bracelets électroniques??
En Novembre, 2022 (14:18 PM)Brigadier Sabari
En Novembre, 2022 (14:23 PM)On fonctionne avec du faux et que pour du faux. Tu mets ton argent en banque ou à la poste, tu reviens pour retirer ce n est pas possible ou on te fait poireauter.
Des bandits ou criminels financiers sont passés par la avec de la complicité en interne . C est des marabouts, fils de marabouts, hommes d affaires, politiciens , fonctionnaires detourneurs de fonds, etc qui pillent notre économie et qui ne sont pas mis en prison le plus souvent.
Ligne De Crédit
En Novembre, 2022 (18:57 PM)Senegal c'est bon deh