Ces enfants et ados ont été arrêtés mercredi après midi après avoir dérobé le portefeuille d’un conseiller de la Cour des comptes.
Vol à la tire à la station Auber. Trois très jeunes suspects, âgés de 10, 12 et 13 ans, ont été interpellés mercredi après-midi sur la ligne du RER A après avoir dérobé le portefeuille d’un conseiller de la Cour des comptes, âgé de 62 ans.
Il est environ 14 heures dans cette rame qui file en direction de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Le conseiller est discrètement approché par ce trio de voleurs, composé de deux préadolescentes et d’un garçon placé dans un foyer de l’aide social à l’enfance. Les pickpockets font les poches de l’énarque et s’emparent de son portefeuille qui contient ses papiers d’identité et sa carte bancaire.
Vol à la tire à la station Auber. Trois très jeunes suspects, âgés de 10, 12 et 13 ans, ont été interpellés mercredi après-midi sur la ligne du RER A après avoir dérobé le portefeuille d’un conseiller de la Cour des comptes, âgé de 62 ans.
Il est environ 14 heures dans cette rame qui file en direction de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Le conseiller est discrètement approché par ce trio de voleurs, composé de deux préadolescentes et d’un garçon placé dans un foyer de l’aide social à l’enfance. Les pickpockets font les poches de l’énarque et s’emparent de son portefeuille qui contient ses papiers d’identité et sa carte bancaire.
Les policiers les arrêtent en flagrant délit
Arrivés à la station Auber, les policiers du service régional des transports (SRT), qui n’ont pas perdu une miette de la scène, arrêtent le trio de voleurs en flagrant délit et restituent son bien au conseiller. Les deux filles, malgré leur jeune âge, soutiennent qu’elles sont enceintes et déclarent qu’elles sont prises de contractions insupportables. Les pompiers sont appelés et les conduisent à l’hôpital. Ce jeudi, le trio de jeunes Bosniaques était toujours en garde à vue dans les locaux de la sûreté. Mais compte tenu de leur âge, la justice ne pourra ordonner que des mesures éducatives.
Avec la crise sanitaire, les pickpockets d’Europe de l’Est avaient déserté la capitale, faute de proies car ils s’attaquent surtout aux touristes. Depuis un an environ, ils sont revenus arpenter les rames de métro de la capitale. Les réseaux de traite des êtres humains, d’origine bosniaque, sont connus pour être organisés de manière patriarcale, et les enfants sont tenus d’une poigne de fer par des adultes qui les forcent à voler. Le plus célèbre des clans, les Hamidovic, avait défrayé la chronique pour avoir été impliqué dans une affaire de vols à la tire dans le métro parisien en 2014.
Arrivés à la station Auber, les policiers du service régional des transports (SRT), qui n’ont pas perdu une miette de la scène, arrêtent le trio de voleurs en flagrant délit et restituent son bien au conseiller. Les deux filles, malgré leur jeune âge, soutiennent qu’elles sont enceintes et déclarent qu’elles sont prises de contractions insupportables. Les pompiers sont appelés et les conduisent à l’hôpital. Ce jeudi, le trio de jeunes Bosniaques était toujours en garde à vue dans les locaux de la sûreté. Mais compte tenu de leur âge, la justice ne pourra ordonner que des mesures éducatives.
Avec la crise sanitaire, les pickpockets d’Europe de l’Est avaient déserté la capitale, faute de proies car ils s’attaquent surtout aux touristes. Depuis un an environ, ils sont revenus arpenter les rames de métro de la capitale. Les réseaux de traite des êtres humains, d’origine bosniaque, sont connus pour être organisés de manière patriarcale, et les enfants sont tenus d’une poigne de fer par des adultes qui les forcent à voler. Le plus célèbre des clans, les Hamidovic, avait défrayé la chronique pour avoir été impliqué dans une affaire de vols à la tire dans le métro parisien en 2014.
Les pickpockets suivent les touristes
La station Auber est réputée pour la présence de ses voleurs. « C’est logique, les pickpockets suivent les touristes qui vont voir les Champs-Élysées et l’Arc de Triomphe », précise un policier. Sur 120 000 délits commis chaque année dans les transports en commun franciliens, la police dénombre 90 000 vols commis par des tire-laines.
La station Auber est réputée pour la présence de ses voleurs. « C’est logique, les pickpockets suivent les touristes qui vont voir les Champs-Élysées et l’Arc de Triomphe », précise un policier. Sur 120 000 délits commis chaque année dans les transports en commun franciliens, la police dénombre 90 000 vols commis par des tire-laines.
11 Commentaires
Paris
En Mai, 2022 (07:17 AM)Reply_author
En Mai, 2022 (09:03 AM)Boytown
En Mai, 2022 (07:57 AM)Arrêtez de nous divertir avec des pickpockets et parlez nous des vrais VOLEURS !
El
En Mai, 2022 (08:43 AM)Inspecteur Colombo
En Mai, 2022 (09:46 AM)