Deux ans, aujourd’hui, après la tuerie dans la forêt classée de Boffa Bayotte, Mamadou Sané, l'une des victimes, garde toujours des séquelles de ce drame. Atteint par balle au pied, il raconte le film de la tuerie.
«C’était difficile, je vous l’avoue. Mais, Dieu merci, je commence à m’en remettre, soupire-t-il. Ce jour-là, quand j’ai été blessé, j’ai été sauvé par un ami qui m’a évacué sur sa moto à l’hôpital».
Père de 3 enfants, Mamadou Sané est resté 5 jours avec la balle avant d’être pris en charge.
«On m’a fait valser plusieurs jours, avant de me prendre en charge. Mais on m’a rassuré que je ne suis plus dans une phase critique maintenant", raconte-t-il sur Rfm.
Aujourd’hui, il fait des va-et-vient entre la maison et le tribunal pour les besoins de l'enquête sur le dossier.
«Les juges me convoquent régulièrement. J’y suis allé au moins à trois reprises. Ils m’ont demandé si je voulais exiger réparation par rapport au préjudice que j’ai subi ; je leur ai dit oui. Conformément à ce que tout le monde a reçu comme réparation».
Ainsi, deux ans après de cet épisode cauchemardesque, Mamadou Sané demande seulement une aide de la part de l’Etat.
«Demander de l’aide tout le temps est désolant. Ce que je désire aujourd’hui, c’est que les autorités me viennent en aide pour que je puisse entreprendre et venir en aide à ma famille».
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