Pour l'un des premiers lancements d'ouvrages, produits par sa maison d'édition, Feu de brousse, Amadou Lamine Sall a réuni ce vendredi acteurs culturels, universitaires, représentants de la société civile, hommes de lettres, entre autres, au Kadjinol Station. Avec la publication de : ‘Senghor ma part d'homme’, le poète note qu'il devait ce livre à Senghor. ‘Je lui devais ce témoignage, même si, longtemps, très longtemps, malgré les sollicitations d'amis d'ici et d'ailleurs, j'ai refusé d'écrire sur lui, du moins d'aller aussi loin dans les confidences, les analyses, les constats, les éclairages, les peurs, les joies, les souffrances, les regrets. J'ai fini par céder...’, avoue-t-il.
Mais, lance Amadou Lamine Sall, ‘je ne pourrais jamais restituer tout ce que Senghor m'a donné. Et j'ai été très imprudent de m'aventurer hors des sentiers de la poésie. Mais tant pis (pour moi), Senghor en valait la peine’. Pour Me Boucounta Diallo, dont la proximité avec le président Senghor aura dépassé les frontières du pays, ‘avec la publication de ce livre, Amadou Lamine Sall a répondu à une des attentes de Senghor’. Selon lui, l'enfant de Joal a toujours voulu laisser ce travail de témoignage aux historiens, aux écrivains en général. Aujourd'hui, ‘la meilleure façon de taquiner la réflexion autour de l'œuvre de Senghor, c'est de poser le débat, à travers des écrits’, note Me Boucounta Diallo. A son avis, parler de Senghor dans ce livre, c'est restituer une certaine morale et permettre aux jeunes de s'inspirer de ce legs.
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