
Bon sang ! Pourquoi donc Robert Roquebert a-t-il froidement abattu la femme de son cœur, épousée seulement le 28 avril dernier ? C’est la question simple mais bouleversante que se posent les parents de Bineta Kaïta. La victime. Vélingara est meurtri. Ses parents, ses proches et ses amis sont inconsolables. Ils attendent l’arrivée de la dépouille. Bineta vivait depuis plus de vingt ans à Bordeaux. Crime passionnel…
«Mais pourquoi Robert Roquebert a-t-il abattu sa femme qu’il n’a épousée que le 28 avril dernier», se lamentent les parents de la victime qui attendent encore l’arrivée de la dépouille de leur parente qui vit depuis plus de vingt ans à Bordeaux. Qui aurait pu imaginer, en effet, dans ce tranquille quartier Urguri de Saint-Pée-sur-Nivelle, que cet octogénaire ait été capable d’abattre sa femme d’un coup de fusil avant de mettre fin à ses jours ? En tout âgé de 85 ans, le meurtrier, qui s’est donné la mort après avoir accompli son forfait, n’a vécu que trois mois de ménage avec sa femme de 43 ans sa cadette. Ce sont des voisins, intrigués de voir les fenêtres de l’appartement du couple restées grandes ouvertes qui ont avisé les gendarmes.
Dépêchés sur les lieux, les pandores ont dû user d’une échelle pour se retrouver à l’intérieur du domicile où ils ont découvert le corps sans vie de la femme dans la chambre à coucher, avec une énorme plaie au ventre, et celui du mari, dont le visage était presque méconnaissable, dans le salon. Robert Roquebert est un antiquaire bordelais à la retraite tandis que sa femme était mère de trois enfants aujourd’hui âgés de 19 à 26 ans. Pour ce qui est du drame qui a frappé leur parente, les proches restés à Saré Yoba Diéga ont appris que le couple était connu pour se disputer régulièrement.
Les valises de la quadragénaire ont été retrouvées dans le garage par les enquêteurs de la gendarmerie. C’est son départ du domicile conjugal qui semble être à l’origine de leur dernière altercation. L’octogénaire ne chassait pas mais possédait un fusil de calibre 12. C’est cette arme qu’il a utilisée pour tuer sa femme avant de se donner la mort. Cette affaire remet sur la table la question des mariages mixtes, de surcroît lorsque les partenaires ne sont ni de la même race ni de la même génération.
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