(Seneweb.com) - Ils sont tous déterminés pour la réussite de cette grande manifestation culturelle mondiale. Les acteurs culturels qui faisaient face à la presse, ce vendredi, à la maison des écrivains à Dakar ont encore une fois exprimé leur adhésion au Festival des arts nègres prévu pour le mois de décembre 2009. Pour s’en convaincre, Cheikh Ngaidé Bâ a soutenu que le Fesman n’est l’apanage de personne.
Les acteurs culturels sont conscients des tâches qu’ils vont mener lors du Fesman III. Ils veulent également relever le défi de la communication de cette grande manifestation. Sur ce, les camarades de M. Mbaye Gané Kébé étaient face à la presse, hier. Et c’est pour définir leur participation et exprimer leur adhésion au Festival des arts nègres prévu pour le mois de décembre 2009 au Sénégal. L’on note déjà plus de douze secteurs de la culture. Entre autres, l’on peut citer les écrivains, les plasticiens, les artistes, les cinéastes, les hommes de culture et autres. Prenant la parole, le président du Pen Sénégal, M. Mbaye Gané Kébé, a salué l’initiative de tous les acteurs culturels présents. Il a saisi l’occasion pour dire que «nous devons redoubler d’effort, être plus inquiets, parce que l’inquiétude pousse en avant». D’emblée, El Hadj Mansour Mabye, Communicateur traditionnel, dira à son tour que ce Festival n’est pour personne, c’est pour tous les Sénégalais.
Ainsi, Cheikh Ngaidé Bâ soutient dans le même sillage : «J’ajouterais que le Fesman n’est l’apanage de personne. C’est aussi une affaire des cinéastes. On ne peut pas être en reste au moment où nous menons un combat pour asseoir les industries cinématographiques du Sénégal et même dans la sous-région.» Nous devons, selon lui, «amoindrir, trouver des solutions endogènes à nos productions, histoire de faire revenir les salles de cinéma». Et d’ajouter que «nous devons le faire dans le cadre de la coopération sud-sud comme le Brésil et la Chine», a-t-il insisté. Il a insisté sur le fait que ce Festival doit être une plate-forme pour relancer la reconquête de l’industrie cinématographique au Sénégal.
L’écrivain Mamadou Traoré Diop a, quant à lui, fait l’historique de l’origine du Festival des arts nègres depuis le 1er Congrès des écrivains et artistes noirs. Il faut toutefois rappeler que Me Abdoulaye Wade avait, par ailleurs, estimé que «la campagne de communication sur le Fesman n’est pas bien perçue par les sénégalais». Selon lui, «il faut aller vers les populations leur expliquer que cette manifestation leur appartient et qu’au mois de décembre le Sénégal sera le pays hôte de la culture africaine.
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