Dans le camp de Tajoura en Libye, "Lions indomptables" et "Lions de la Teranga" croisent le fer. Le temps d'un match de football, migrants camerounais et sénégalais s’approprient le surnom des sélections de leurs pays pour faire parler leur talent.
Si cette affiche est l'une des plus palpitantes du football africain, le match de Tajoura n'a rien à voir avec l'ambiance festive et folklorique des stades du continent.
Il se joue sur un terrain sablonneux du camp, dans la banlieue de Tripoli, délimité par un muret peint en blanc, devant le bâtiment principal qui fait office de prison, avec pour seuls spectateurs deux gardiens pénitenciers.
Une douzaine de joueurs originaires du Cameroun et du Sénégal sont choisis parmi les 500 migrants qui croupissent dans la prison depuis des mois et les équipes sont vite formées. "C'est un choc de lions", lance, amusé, un des gardiens.
Il faut d'abord trouver chaussure à son pied. Quelques paires sont distribuées aux migrants les plus chanceux. Les autres foulent le terrain avec leurs seules chaussettes.
Dossards jaunes pour le Sénégal, oranges pour le Cameroun, les migrants se prêtent sérieusement au jeu. Après l'échauffement, ils saluent leurs deux spectateurs.
Après quelques minutes de courses fractionnées, de dribbles et de tacles vigoureux, les fronts commencent à perler.
7 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (00:39 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (01:45 AM)Souverainté et Honneur sont des mots qui ne nous parle pas.
Anonyme
En Mars, 2018 (02:01 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (07:08 AM)Ngoor
En Mars, 2018 (09:03 AM)Ngoor
En Mars, 2018 (09:03 AM)Ngoor
En Mars, 2018 (09:03 AM)Participer à la Discussion