
Vu les nombreuses violations des droits humains dont sont victimes les migrants (arrestation arbitraire, refoulement forcé, agression, racisme, entre autres), le bureau du Sénégal de l’Association Nationale Outre les Frontières (Anolf) a tenu à organiser un forum.Objectif : sensibiliser le gouvernement et la population sur les conséquences du non-respect des droits des migrants.
La recrudescence des flux migratoires des jeunes africains vers des zones économiquement plus favorables soulève une série de problèmes. Liées notamment à des pratiques d'origine économique, sociale ou politique, ces difficultés privent parfois les travailleurs migrants de leurs droits fondamentaux. Ces pratiques sont, en partie, dérivées de traditions coutumières qui peuvent aboutir à des cas extrêmes de servitude et de négation de la dignité humaine. La situation du travailleur qui se déplace, de gré ou de force, apparaît alors comme problématique, autant en ce qui concerne les conditions de travail que le déplacement lui-même, avec l'éloignement culturel et social du pays d'origine qu'il engendre.
Pour faire face à ces problèmes qui freinent l’épanouissement social des migrants, le bureau du Sénégal de l’Association nationale outre les frontières (Anolf), dans le cadre de ses activités pour la promotion de la coopération bilatérale entre le Sénégal et l’Italie, a organisé ce samedi, son assemblée générale annuelle sur le thème : ‘Les dynamiques migratoires du Sénégal à l’Italie : projets et espoirs des femmes et des jeunes Sénégalais’.
Initié en partenariat avec la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), l’Assemblée nationale a enregistré la participation d’une délégation de la Cisl (syndicat des travailleurs italiens).
Dans sa communication, le président de l’Anolf, Talla Cissé, a soutenu que l'accélération de la mobilité internationale et la montée de la migration de travail posent des problèmes dans le monde entier. ‘Avec le phénomène de la crise économique qui frappe le monde entier, on assiste, ces dernières années, à une poussée du non-respect des droits fondamentaux voire parfois l’intégrité physique des travailleurs migrants et leurs familles, mettant en cause leurs droits fondamentaux’, affirme-le président de l’Anolf. En effet, poursuit-il, ‘dans certains pays d'installation comme l’Italie, des formes de discrimination dans le milieu du travail remettent en cause les processus d'intégration et d'acquisition de la citoyenneté’. Pour lui, ces comportements d'origine institutionnelle et sociale sont le produit d'un manque de cadre légal pour un meilleur traitement de la question des migrations et des droits de travailleurs migrants.
Aussi, invite-t-il les deux Etats concernés à ratifier et à appliquer les normes et les conventions qui garantissent les droits des migrants et de leurs familles. Abondant dans le même sens, le secrétaire général de la Cnts, Mody Guiro, dira que ‘les Etats doivent veiller à mettre sur pied des projets de développement porteurs d’emplois pour maintenir la population sur place’.
Concernant les migrants M.Guiro, pense qu’une avancée significative dans la signature du projet de convention sur la sécurité sociale toujours en souffrance entre l’Italie et le Sénégal doit être faite.
Toutefois, il promet que la Cnts et Cisl ne ménageront aucun effort pour sensibiliser leurs gouvernements respectifs à se doter de cet instrument sur la sécurité sociale qui participera dans la lutte pour le respect des droits des migrants.
Installé au Sénégal depuis 2002, l’Anolf a pour principal rôle d’assister les Sénégalais émigrés et leurs familles dans la prise en charge de leurs problèmes de regroupement familial, de succession, d’allocations familiales, de visas de santé, de travail, d’acquisition ou de renouvellement de permis de séjour, du respect du droit et des conventions dans l’application de leur contrat de travail, de formation en langue italienne.
La recrudescence des flux migratoires des jeunes africains vers des zones économiquement plus favorables soulève une série de problèmes. Liées notamment à des pratiques d'origine économique, sociale ou politique, ces difficultés privent parfois les travailleurs migrants de leurs droits fondamentaux. Ces pratiques sont, en partie, dérivées de traditions coutumières qui peuvent aboutir à des cas extrêmes de servitude et de négation de la dignité humaine. La situation du travailleur qui se déplace, de gré ou de force, apparaît alors comme problématique, autant en ce qui concerne les conditions de travail que le déplacement lui-même, avec l'éloignement culturel et social du pays d'origine qu'il engendre.
Pour faire face à ces problèmes qui freinent l’épanouissement social des migrants, le bureau du Sénégal de l’Association nationale outre les frontières (Anolf), dans le cadre de ses activités pour la promotion de la coopération bilatérale entre le Sénégal et l’Italie, a organisé ce samedi, son assemblée générale annuelle sur le thème : ‘Les dynamiques migratoires du Sénégal à l’Italie : projets et espoirs des femmes et des jeunes Sénégalais’.
Initié en partenariat avec la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), l’Assemblée nationale a enregistré la participation d’une délégation de la Cisl (syndicat des travailleurs italiens).
Dans sa communication, le président de l’Anolf, Talla Cissé, a soutenu que l'accélération de la mobilité internationale et la montée de la migration de travail posent des problèmes dans le monde entier. ‘Avec le phénomène de la crise économique qui frappe le monde entier, on assiste, ces dernières années, à une poussée du non-respect des droits fondamentaux voire parfois l’intégrité physique des travailleurs migrants et leurs familles, mettant en cause leurs droits fondamentaux’, affirme-le président de l’Anolf. En effet, poursuit-il, ‘dans certains pays d'installation comme l’Italie, des formes de discrimination dans le milieu du travail remettent en cause les processus d'intégration et d'acquisition de la citoyenneté’. Pour lui, ces comportements d'origine institutionnelle et sociale sont le produit d'un manque de cadre légal pour un meilleur traitement de la question des migrations et des droits de travailleurs migrants.
Aussi, invite-t-il les deux Etats concernés à ratifier et à appliquer les normes et les conventions qui garantissent les droits des migrants et de leurs familles. Abondant dans le même sens, le secrétaire général de la Cnts, Mody Guiro, dira que ‘les Etats doivent veiller à mettre sur pied des projets de développement porteurs d’emplois pour maintenir la population sur place’.
Concernant les migrants M.Guiro, pense qu’une avancée significative dans la signature du projet de convention sur la sécurité sociale toujours en souffrance entre l’Italie et le Sénégal doit être faite.
Toutefois, il promet que la Cnts et Cisl ne ménageront aucun effort pour sensibiliser leurs gouvernements respectifs à se doter de cet instrument sur la sécurité sociale qui participera dans la lutte pour le respect des droits des migrants.
Installé au Sénégal depuis 2002, l’Anolf a pour principal rôle d’assister les Sénégalais émigrés et leurs familles dans la prise en charge de leurs problèmes de regroupement familial, de succession, d’allocations familiales, de visas de santé, de travail, d’acquisition ou de renouvellement de permis de séjour, du respect du droit et des conventions dans l’application de leur contrat de travail, de formation en langue italienne.
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