Déterminer les facteurs-clés d’accès et du maintien des femmes au niveau des instances de décision. C’est l’objectif assigné au projet «Culture et exercice du pouvoir par les femmes en Afrique de l’Ouest».
L’atelier méthodologique régional du projet «Culture et exercice du pouvoir par les femmes en Afrique de l’Ouest» initié par des coalitions sur les Droits et le Citoyenneté des femmes de quatre pays de la sous-région à savoir le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée Conakry, démarre le mercredi 14 juin prochain au Cesag. Définie comme «projet de recherche», l’initiative vise plutôt à «mener une étude approfondie pour déterminer les facteurs déterminants de l’accès et du maintien des femmes au niveau des instances de décision».
Selon ses promoteurs qui se veulent plus précis, le projet vise à «évaluer la participation des femmes aux sphères de décision et analyser les interférences de facteurs culturels et sociaux propres aux mécanismes de perpétuation de la sous-représentation des femmes dans la gestion des leviers d pouvoir». De ce point de vue, le but décliné tient au triptyque : «élaboration d’un guide de plaidoyer pour une meilleure inclusion des femmes dans les sphères de décision pour une meilleure équité de genre», «création d’un réseau formel de recherche sur Droits et Citoyenneté des femmes en Afrique de l’Ouest francophone», et «renforcement des capacités de recherche au sein des Coalitions Droits et Citoyenneté des femmes».
Les auteurs du projet en question ont par ailleurs étalé les objectifs spécifiques de celui-ci. Entre autres : l’exploration du rôle des us et coutumes dans la promotion des droits et de la citoyenneté des femmes ainsi que leur participation aux sphères de décisions ; le développement d’une méthodologie appropriée de recherche sur l’articulation entre facteurs culturels et gestion durable par les femmes en Afrique de l’Ouest ; le renforcement des compétences et capacités de recherche des membres des équipes nationales de recherche et des membres des coalitions ; l’exploration des possibilités de création d’un réseau formel ouest-africain des coalitions des femmes pour la défense des intérêts stratégiques et l’évaluation, la systématisation et la diffusion des résultats de la recherche sur une large échelle en vue du changement ; une meilleure intégration des femmes dans le processus de construction nationale et sous-régionale ; la consolidation de la base de connaissances acquises et la production d’une base de plaidoyer pour la transcendance des obstacles culturels et coutumiers à l’expression et la participation citoyenne des femmes.
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