La projection de « Rewmu Tass » ou le Palais maudit, le téléfilm de Benjamin Diagne interdite par le préfet de Mbacké

Le télefilm de notre confrère Ibrahima Benjamin Diagne, fait déjà des vagues. Le préfet du département de Mbacké a censuré « "Rew mu Tass" ou le Palais maudit » dont la projection était prévue ce vendredi au Cinéma Monde de Mbacké. Le Commissaire de la police de ladite ville l’a notifié au scénariste et réalisateur dudit téléfilm. Et cela, suite à un arrêté préfectoral laissant entendre que « sa projection est une menace de troubles à l’ordre public ». Notre confrère très choqué prévoit de tenir un point de presse pour revenir sur cette interdiction.

Pour rappel, il y a trois jours, nous écrivions : « L’inspiration et l’admiration sont les mamelles éternelles de la plume », disait Gérard Klein "in Extrait de Histoires comme si…" Les histoires du palais semblent à leur tour bien inspirer notre jeune confrère Ibrahima Benjamin Diagne, Lauréat prix Rfi-Rsf 2003, journaliste-auteur et Directeur de la Radio DISSO FM à Mbacké. En effet, il vient de finir un téléfilm, une fiction politique : « Rewmou tass » ou le Palais maudit… « Au pays des aveugles, les borgnes sont rois, mais à Varang, les futurs cadavres sont présidents. Une guigne sans précédent s’abat sur le Palais et avale en moins de 72 heures les premiers présidents de la toute nouvelle république Varanguaise. Ce jeune pays né d’une rébellion acharnée après 40 ans de lutte armée, est entouré de mystères…Qui est le monstre ? L’indépendance ou les prétendants au trône qui ont tous commis des crimes contre l’humanité…Le Palais de Varang s’appellera plus tard « Le PALAIS MAUDIT ». Le fou du peuple ramassera le pouvoir et s’appropria le palais après avoir nommé un manchot, Général des armées. La servante devient Premier ministre ». C’est le synopsis de ce téléfim (réalisé en wolof) et qui est tourné entre Dakar et Mbacké.

Sa première projection devait avoir lieu le vendredi 10 octobre 2008 au cinéma « Monde » à Mbacké, d’abord. Puis, à Dakar. Ibrahima Benjamin Diagne promettait de le réaliser en français, également et prochainement.