Métiers de l'image et du son : L'Uemoa définit les grands axes de la formation

«La formation aux métiers techniques, artistiques, de gestion et d'expression ont un besoin réel pour les pays de l'Uemoa», parce qu'aujourd'hui, «les structures de formation existantes ne répondent pas aux critères d'éligibilité au rang de pôle d'excellence du fait de leur nature et de leur cursus». Ces remarques sont des participants à l'atelier de validation de l'étude d'identification d'un pôle et de l'élaboration d'un programme de formation aux métiers de l'image et du son au sein de l'Uemoa, tenu du 19 au 21 décembre à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette rencontre, souligne un communiqué, fait suite à la réunion du conseil des ministres de l'Uemoa, qui a initié un programme d'actions communes pour la production, la circulation et la conservation de l'image dans les Etats membres de l'union. L'atelier a permis de noter que «pour atteindre les objectifs fixés par l'Uemoa (...) il convient de conférer exceptionnellement à ces structures le rang de pôle d'excellence afin qu'elles bénéficient des avantages qui y sont rattachés».

Les experts de l'Uemoa ont, au sortir de la rencontre, adopté une série de recommandations. Il s'agit, entre autres, du financement à 100% par l'Uemoa des bourses d'étude en formation initiale et continue des étudiants; de l'aménagement d'un cursus de formation Bac+2 avec la possibilité de l'étendre à des niveaux supérieurs (Licence masters doctorat - Lmd).

Aussi, il s'agira de procéder à l'éligibilité des centres nationaux de formation aux critères d'excellence dans le cadre du système Lmd mais aussi d'assurer à l'école choisie le rôle de coordination dans le passage de Bts et Lmd. La sélection des étudiants par voie de concours est strictement assurée par l'école retenue pour la formation initiale. Les épreuves seront organisées dans les pays candidats.

A l'issue de cet atelier, qui a vu la participation du directeur (sénégalais) de la Cinématographie, Amadou Tidiane Niagane, les experts ont retenu qu'«après le démarrage de l'école, soit une période de trois à quatre ans, une mission d'évaluation dans les pays des anciens stagiaires soit menée».