I Jah Man, il y a quelques mois, Morgan Héritage durant le mois de janvier et au mois de mars, Sean Paul. Dakar s’offre, ces temps-ci, de la bonne musique en provenance du pays de Bob Marley. Cette fois-ci, c’est le ragga dance hall qui se propose à Demba Diop.
Dakar s’affirme d’année en année comme une plaque-tournante d’événements musicaux de dimension internationale. Après le mythique et célèbre I Jah Man Levi, puis le groupe Morgan Heritage, c’est un autre poids lourd jamaïcain qui est attendu dans quelques semaines dans la capitale sénégalaise sous l’égide des labels «One Way Production» et «One Stop Entertainment». Il s’agit du Jamaïcain Sean Paul.
Cette information est donnée par les organisateurs, en l’occurrence le chargé de communication de cette manifestation à venir, Cheikh Ibra Fall. De son avis, «Sean Paul, maître incontesté (du moment) de la dance hall, est attendu à Dakar le 18 mars prochain». Cet artiste très attendu déjà par ces fans, animera, apprend-on, une conférence de presse au Just 4U avant de monter sur scène au stade Demba Diop le 23 mars pour un concert unique. Pour cette raison, les organisateurs sont déjà à pied d’œuvre pour faire de cette soirée la plus grande devant coïncider avec l’organisation des activités du Sommet de l’Oci.
Artiste confirmé, Sean Paul a eu une carrière difficile avant d’atteindre la notoriété. Né le 8 janvier 1973, Ryan Francis Henriques, de son vrai nom, hérite d’un lourd patrimoine. Fils d’une célèbre peintre jamaïcaine, il est également le fruit de plusieurs racines, puisqu’il est un mélange d’origines issues des continents africain, asiatique et européen. Dès l’adolescence, dit-on, il découvre à l’école, non pas une vocation pour les Mathématiques, mais pour le sport. Et c’est sans grande surprise dans ce domaine qu’il va dans un premier temps s’essayer et se faire connaître du public jamaïcain. Il avait à l’époque représenté la Jamaïque lors de compétitions internationales en water-polo.
Mais, retourné à ses premières et vraies amours, la musique, il dut affronter d’énormes difficultés, afin de se faire une place et un nom. Car, «son immersion dans ce milieu ne sera pas aisée, la Jamaïque étant alors jalouse de son reggae roots, et les métis comme Sean Paul, avec leur genre slackness, inspirent plutôt l’ostracisme musical», note-t-on dans sa biographie. L’artiste devra, après son concert à Dakar, se rendre à Abidjan (Côte d’Ivoire) où il est, également, «très» attendu par les mélomanes.
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