
Lampedusa est une île où il fait bon vivre pour les migrants africains, mais c’est au péril de leur vie, puisqu’il faut traverser la mer Méditerranée pour l’atteindre.
Dernier drame en date, le canot transportant cinquante-trois migrants africains qui a chaviré, vendredi dernier, au large des côtes libyennes. Trente et un d’entre eux, dont neuf femmes sont morts noyés, rappelle Enquête.
Pour les seules journées de vendredi et samedi, les garde-côtes ont secouru en mer quatre-cent-cinquante migrants qui tentaient de rallier l’Italie. Un phénomène qui prend de l’ampleur en ce moment du fait de conditions météorologiques favorables.
Les trente-et-un migrants décédés ce vendredi viennent s’ajouter à la quarantaine de personnes qui sont mortes depuis le début de l’année, selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), la plupart par noyade, en tentant de rejoindre l’Italie depuis l’Afrique du Nord.
L’année dernière, elles étaient cinq-cents personnes à avoir péri de cette manière. Depuis 1999, plus de deux-cent mille personnes sont arrivées à Lampedusa, île proche des côtes de l’Afrique du Nord, ce qui en fait, avec la frontière turco-grecque, un des principaux points de passage des migrants sans-papiers, cherchant à se réfugier dans l’Union européenne.
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