Sept suspects sont soupçonnés d’avoir fait entrer en Europe 350 migrants pour les vendre à d’autres organisations criminelles.
Le vaste réseau de trafic d’être humains démantelé début en France et en Espagne, est soupçonné d’avoir fait entrer en Europe plus de 350 migrants venus du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire ou de Guinée.
Les sept suspects interpellés lors d’un coup de filet mené dans la région de Saint-Sébastien, dans le pays basque espagnol, ont tous été incarcérés. Le montant de leur trafic est en cours d’évaluation mais selon les premières estimations des enquêteurs, il pourrait avoir rapporté des centaines de milliers d’euros, précise ce mercredi Europe 1.
Ils sont soupçonnés d’avoir fait entrer en Europe des migrants en leur promettant une vie meilleure, comme l’ont déjà rapporté début août plusieurs médias espagnols et Sud Ouest. Ils leur fournissaient de faux papiers et organisaient leur transfert jusqu’en Espagne sur de petits bateaux. Ils les acheminaient ensuite en France en bus, où ils les revendaient en fait à d’autres organisations criminelles.
Revendus à des réseaux de mendicité
"C’est du trafic d’êtres humains", ajoute sur Europe 1 Jose Nieto Barroso, inspecteur en chef chargé du renseignement et de l’analyse des risques au sein de l’unité centrale de lutte contre l’immigration illégale.
"Il y a des gens en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, qui vont acheter quatre, cinq, sept personnes africaines et ils les envoient devant les portes des églises, des supermarchés pour mendier ou bien ils les font travailler dans des écurie. On parle vraiment d’esclavage. L’esclavage du 21e siècle"
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