Dakar, 1-er oct (APS) - Les activités du showbiz doivent être calculées et perçues d'une manière différente de celle de la banque ou de l'assurance, a estimé Youssou Ndour, lead vocal du Super Etoile, dans un entretien à paraître lundi dans le numéro 2 du magazine ‘'Réussir''.
‘'(...) Les activités du showbiz doivent être calculées et perçues d'une manière différente de celles de la banque ou de l'assurance. Chaque fois que je rencontre les agents des Impôts, je leur dis que ce serait bien qu'on organise un débat autour de la mesure de l'activité du showbiz'', explique l'artiste.
‘'Il faut inventer un modèle qui prend en compte nos spécificités. Je pense que mes efforts en tant qu'entrepreneur, de même que dans la formation parce que j'en ai beaucoup fait, c'est quand même énorme. Pour moi, c'est un gros challenge que je continue d'assumer. Ici et maintenant.''
Même s'il avoue que le poids économique et financier de l'entrepreneur Youssou Ndour est ‘'difficile à déterminer'', il signale que ‘'c'est quelque chose comme 350 emplois directs sans le groupe de presse (Futurs Médias). En intégrant les emplois indirects, on peut aller jusqu'à 500. Et tous ces gens là travaillent autour de nous''.
Le lead vocal du Super Etoile a ajouté qu'il est aussi ‘'très difficile'' d'évaluer ce qu'il a investi dans le showbiz depuis le début, précisant à ce sujet que ce n'est que récemment qu'il a commencé à avoir des indicateurs et ratios économiques, un tableau de bord.
‘'Pendant longtemps, j'ai fait des choses énormes. Tout ce que j'ai gagné, à part ce qui est réservé pour ma famille et mes enfants, je l'ai réinvesti. Et je continue à investir. Je ne calcule même pas. Maintenant que je suis entouré de spécialistes, je pense que nous pouvons aller dans ce sens. Mais c'est beaucoup de milliards, c'est vrai... Ce sont des choses que je ne regrette pas'', dit-il. Il estime que c'est une manière, pour lui, de renvoyer l'ascenseur à des gens qui l'aiment et aiment sa musique.
Il a dit que ce qui le fait courir aujourd'hui, ce sont plutôt les responsabilités qui sont les siennes. Même s'il a des gérants qui sont responsables de la gestion de mes entreprises au quotidien.
‘'Je ne suis pas le genre de patron qui vient le matin, s'assoit et commence à pointer les gens. Non... Je les ai responsabilisés, ils me rendent compte. Il y a les conseils d'administration où on fait le point sur chaque activité. Et puis voilà... Il m'arrive de rester six mois sans passer dans une de mes entreprises. Ils n'ont pas besoin de moi au quotidien'', souligne le chanteur précisant que pour administrer il use d'un style participatif et pas directif.
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