Représentants du peuple, les députés trouvent exorbitant les tarifs de l’autoroute à péage. Ils en veulent pour preuve, les 1 000 francs Cfa imposés aux usagers devant rallier Keur Massar. Pour les députés, «cet exemple montre à suffisance que les tarifs sont trop élevés et qu’il faut les diminuer drastiquement en revoyant de fond en comble la concession».
Tété Diédhiou est de ceux là qui ont vivement dénoncé les 35 ans de concession dont bénéficie la structure en charge de l’exploitation de l’autoroute à péage (la société Eiffage ; Ndlr). D’avis que les tarifs mis en place sur cette infrastructure routière sont trop chers, il a interpellé Mansour Elimane Kane, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, pour lui demander s’«il n’est pas possible de revoir les clauses de ce contrat sur l’autoroute à péage».
Dans sa réponse, le ministre a précisé aux parlementaires qu’«il y a des discussions en cours sur la concession elle même, pas seulement sur le prix. On a pu faire la réalisation dans des conditions pratiquement contraignantes», a-t-il souligné aux députés. Mais, assure-t-il, cela n’est pas une raison de ne pas revoir le contrat.
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