La réforme de l’hydraulique rurale a comme fondement l’amélioration de la qualité de l’eau, la garantie de la continuité des services et la création d’emplois. Dans ce contexte, les Associations des usagers des forages (Asufor) joueront un nouveau rôle.
Le secteur de l’hydraulique rurale sera dans une phase de réforme d’ici un à deux ans.
Une réunion a été organisée, mardi dernier à Matam, pour échanger sur la réforme. Cette rencontre a regroupé des responsables de l’Office des forages ruraux, les représentants des Usagers des forages ruraux (Asufor) et les partenaires de l’Ardèche et Drôme (France). Le nombre de forages est aujourd’hui de 1.500 à travers le Sénégal. Les Asufor qui ont pris en compte l’approvisionnement en eau des villages ne sont pas suffisamment outillées pour améliorer la qualité de la ressource.
« Ces structures ne sont plus en mesurer de s’occuper de la maintenance et des coûts d’exploitation. Si nous voulons avoir une agriculture et un élevage compétitifs, nous devons passer à un palier supérieur », souligne le directeur général de l’Ofor, Lansana Gagny Sakho. La délégation de service est porteuse aussi de performance. L’intervention du service privé ouvrira une page du contrôle régulier de la qualité bactériologique de la ressource. Il ne s’agira pas uniquement de fournir de l’eau mais aussi de veiller sur sa qualité.
« Les questions de qualité n’ont jamais été prises en compte en milieu rural. Les Asufor n’ont pas les compétences de contrôler la qualité de l’eau. L’intervention du privé va régler ces questions », assure le directeur de l’Ofor.
L’arrivée des privés va aussi générer plus d’emplois durables… En effet plus de 70 % des acteurs ne sont pas rémunérés.
Les concessionnaires qui vont exploiter ces ouvrages hydrauliques, n’auront pas d’intérêt à trainer les pieds pour dépanner un forage ou acheter du gasoil. « Un privé qui a des charges, qui doit payer des salariés, n’a pas intérêt à avoir des fuites. Il fera aussi tout pour réparer à temps un forage », explique Lamine Thioune.
Aujourd’hui certains Asufor sont sur le chemin de la réforme. Dans les villages, ces structures organisent régulièrement des réunions. Ils présentent aussi des bilans financiers.
La Plateforme des acteurs de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement de la région de Matam a joué un rôle dans la prévention et la gestion des conflits, le plaidoyer et la promotion des bonnes pratiques. La conseillère départementale déléguée à la coopération décentralisée Sylvie Dubois a promis de continuer à apporter un soutien au plan financier et technique.
Le monde rural dépense plus pour payer un mètre cube d’eau que ceux qui résident dans les centres urbains.
En outre, des disparités tarifaires sont notées dans le monde rural. « Les zones les plus pauvres paient l’eau plus cher. Dans la région de Diourbel où l’indice de pauvreté est de 71 %, le mètre cube est vendu à 378 francs Cfa pour la tranche sociale rurale », relève le directeur de l’Ofor. Il s’agit de réduire à néant les disparités à tous les niveaux entre les villes et les villages, entre les Sénégalais de Dakar et ceux des régions.
« L’objectif, c’est d’arriver à casser cette césure qui existe entre l’hydraulique urbaine et l’hydraulique rurale », a insisté le directeur de l’Ofor.
Le secteur de l’hydraulique rurale sera dans une phase de réforme d’ici un à deux ans.
Une réunion a été organisée, mardi dernier à Matam, pour échanger sur la réforme. Cette rencontre a regroupé des responsables de l’Office des forages ruraux, les représentants des Usagers des forages ruraux (Asufor) et les partenaires de l’Ardèche et Drôme (France). Le nombre de forages est aujourd’hui de 1.500 à travers le Sénégal. Les Asufor qui ont pris en compte l’approvisionnement en eau des villages ne sont pas suffisamment outillées pour améliorer la qualité de la ressource.
« Ces structures ne sont plus en mesurer de s’occuper de la maintenance et des coûts d’exploitation. Si nous voulons avoir une agriculture et un élevage compétitifs, nous devons passer à un palier supérieur », souligne le directeur général de l’Ofor, Lansana Gagny Sakho. La délégation de service est porteuse aussi de performance. L’intervention du service privé ouvrira une page du contrôle régulier de la qualité bactériologique de la ressource. Il ne s’agira pas uniquement de fournir de l’eau mais aussi de veiller sur sa qualité.
« Les questions de qualité n’ont jamais été prises en compte en milieu rural. Les Asufor n’ont pas les compétences de contrôler la qualité de l’eau. L’intervention du privé va régler ces questions », assure le directeur de l’Ofor.
L’arrivée des privés va aussi générer plus d’emplois durables… En effet plus de 70 % des acteurs ne sont pas rémunérés.
Les concessionnaires qui vont exploiter ces ouvrages hydrauliques, n’auront pas d’intérêt à trainer les pieds pour dépanner un forage ou acheter du gasoil. « Un privé qui a des charges, qui doit payer des salariés, n’a pas intérêt à avoir des fuites. Il fera aussi tout pour réparer à temps un forage », explique Lamine Thioune.
Aujourd’hui certains Asufor sont sur le chemin de la réforme. Dans les villages, ces structures organisent régulièrement des réunions. Ils présentent aussi des bilans financiers.
La Plateforme des acteurs de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement de la région de Matam a joué un rôle dans la prévention et la gestion des conflits, le plaidoyer et la promotion des bonnes pratiques. La conseillère départementale déléguée à la coopération décentralisée Sylvie Dubois a promis de continuer à apporter un soutien au plan financier et technique.
Le monde rural dépense plus pour payer un mètre cube d’eau que ceux qui résident dans les centres urbains.
En outre, des disparités tarifaires sont notées dans le monde rural. « Les zones les plus pauvres paient l’eau plus cher. Dans la région de Diourbel où l’indice de pauvreté est de 71 %, le mètre cube est vendu à 378 francs Cfa pour la tranche sociale rurale », relève le directeur de l’Ofor. Il s’agit de réduire à néant les disparités à tous les niveaux entre les villes et les villages, entre les Sénégalais de Dakar et ceux des régions.
« L’objectif, c’est d’arriver à casser cette césure qui existe entre l’hydraulique urbaine et l’hydraulique rurale », a insisté le directeur de l’Ofor.
4 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (18:51 PM)Mbacke
En Octobre, 2015 (23:36 PM)Dans le pouvoir chacun a casé son fils ou neveu ou parent proche à l'OFOR au détriment des ayants droit. Pire le DG fait cavalier seul et n'associe même pas son personnel. Il est toujours seul à communiquer. Si rien n'est fait on coure vers une catastrophe.
Tout le travail de titan fait par le président en milieu rural sera foutu en air si ça continue comme ça.
Sow Dangalma
En Octobre, 2015 (10:29 AM)qui connaissent bien les maux des forages ruraux et il les écoute il les consulte
Ensuite des reunions de CRD CDD CLD sont tenues réguliérement mbacké en fait partie il faut accueillir cette réforme et faire son plaidoyer peut etre apporter tes suggestions le DG est à l'écoute de tous.
MERCI
Anonymethiès
En Octobre, 2015 (11:50 AM)Participer à la Discussion