Prendre le nom de son épouse, c’est possible, mais compliqué. En atteste le parcours administratif d’un habitant de Villeurbanne, dans le Rhône, qui s’est battu pendant trois mois pour porter le nom de sa femme, comme l’autorise la loi depuis octobre 2011.
Une démarche inédite
Le 8 septembre 2012, Philippe K. se marie. Dans la foulée, il décide de changer de nom de famille. Descendant d’Arméniens, il explique à « Metro.fr » ne pas aimer son patronyme d’emprunt d’origine turque qui lui vaut « beaucoup de moqueries ». Mais les mairies ne veulent rien savoir de sa requête inédite. Toutes celles contactées lui auraient répondu « que c'est peine perdue, car le système informatique ne le permet pas ». Les logiciels de saisie des données des cartes d'identité ne disposeraient pas encore du champ « époux ». Mal informées, elles lui proposent alors d’adjoindre les deux noms. Mais Philippe refuse. A force de persuasion, il finit par convaincre un fonctionnaire de la mairie de Villeurbanne de le nommer Philippe S, né K. « comme une jeune mariée ». Mieux. La mairie lui a promis de faire passer une circulaire dans les différentes villes de France pour les informer de cette réglementation. Il était temps…
2 Commentaires
Bina
En Décembre, 2012 (06:38 AM)Maraboutboy
En Décembre, 2012 (10:00 AM)Participer à la Discussion