Républicaine à ses débuts, admiratrice de l'éducation à la française, pieuse... L'autre visage de la candidate démocrate à la prochaine présidentielle américaine.
1. Elle était dans les rangs républicains
Son père militaire était républicain, et elle aussi. A 13 ans, Hillary Clinton a enquêté sur les fraudes électorales à Chicago, réalisées au profit de John Fitzgerald Kennedy. En 1964, elle a fait campagne pour Barry Goldwater. Elle a présidé le club des jeunes républicains du Wellesley Collège, la faculté qu'elle a suivie, avant d'atterrir à Yale. En 1968, Hillary a changé de parti pour soutenir George McGovern, en 1972.
2. Elle a des ancêtres québécois
Selon la presse canadienne, on trouve dans l’arbre généalogique de Hilary Clinton des Campeau, Beaudry, Lefebvre, Picard, Duguay, Boucher, Gagnon, Hebert et Couillard. Ces derniers étaient tous des Québécois.
3. Elle a bossé pour une entreprise de boîtes de conserve
Selon une source proche, Hilary Clinton a travaillé pour le compte d’une entreprise de boîte de conserve en Alaska. Et, cela remonte en 1969.
4. Elle a joué un rôle dans le Watergate
La candidate à la prochaine élection présidentielle américaine a fait partie de l’équipe de travail préparant l’impeachment de Richard Nixon, en 1974, après l’affaire du Watergate. Juste avant son départ pour l'Arkansas.
5. Jeune, elle a repoussé à plusieurs reprises les demandes en mariage de Bill Clinton
C'est du moins ce qu'elle raconte dans ses mémoires. Hilary Clinton aime relater comment Bill Clinton l’avait mangée des yeux dans la bibliothèque universitaire de Yale : elle s’était alors levée et avait marché droit sur Bill Clinton, pour se présenter (et l’embarrasser). A cette époque, Hilary sortait avec un certain David Rupert, jeune républicain devenu objecteur de conscience. Mais, elle ne l'aurait pas trouvé assez ambitieux. Clinton lui a proposé un voyage en Angleterre, elle a refusé en lui disant : «Pas maintenant». Elle aurait ainsi repoussé plusieurs fois ses demandes, pendant deux ans, selon ses dires.
6. Elle a remporté un Grammy Award en 1997
Hilary Clinton a reçu le prix Grammy, «Meilleur album parlé» pour la version audio de son livre «It Takes a Village».
7. Elle admire l’éducation à la française
«La triste vérité, c'est que les Américains, à la différence des Français, n'ont jamais accordé suffisamment d’importance à l’éducation et s'occuper des enfants». Hilary avait annoncée cette phrase dans son livre «It Takes a Village», qui signifie : «Il faut tout un village pour élever un enfant», Denoël 1996.
On apprend dans "Hillary Clinton de A à Z", de François Clémenceau (éd du Rocher, 2015). En mars 1989, Hilary a passé dix jours en France, pour un voyage d’étude organisé par la French American Foundation. Ce, pour découvrir comment marchaient les allocations familiales, les congés maternités, les maternelles, et autres.
8. Pieuse, elle se dit favorable à l’avortement
Hilary Clinton est élevée dans la religion chrétienne, dans l’église méthodiste. Elle a été formée spirituellement par le révérend Don Jones. C’est ce dernier qui l’a emmenée à un meeting de Martin Luther King, en 1962. A la Maison Blanche, elle participait à un groupe de prière. Elle est, comme son église, favorable au droit à l’avortement.
9. Pendant des années, elle traine une casserole immobilière
A la fin des années 1970, les jeunes Hillary et Bill Clinton ont investi dans un projet de domaine de vacances, qui a fait faillite dans des circonstances troubles. Avec un suicide à la clé. Il s'agit de l’affaire Whitewater ou "Whitewatergate". Une enquête approfondie a été menée sous la présidence de Bill Clinton, au terme de laquelle, le couple présidentiel a été blanchi.
En 1994, Hillary Clinton a donné une conférence de presse pour s’expliquer sur cette affaire, en soutenant qu’elle était de bonne foi mais, qu’elle voulait tout simplement gagner de l’argent. Sans penser que cela allait tournerait mal pour elle
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10. Ancienne secrétaire d’Etat d’Obama, elle juge très sévèrement la politique étrangère de ce dernier
Le président Barack Obama avait dit un jour que sa boussole en matière de politique étrangère était : «Evite de faire des conneries». Des propos que son ancienne secrétaire d’Etat, Hilary Clinton n'a pas du tout apprécié. Avant de réagir en ces termes : «Les grandes nations ont besoin de principes directeurs. Et, ‘’Evitons de faire des bêtises’’ ne constitue pas un principe directeur».
Sur la Syrie, Hilary considère ainsi que les Etats-Unis ont fait échec. Selon elle, son pays aurait dû aider à la structuration d’une force combattante crédible contre Bachar al-Assad. «L’incapacité à bâtir une force combattante crédible, parmi les gens qui étaient à l’origine des manifestations contre Assad, à savoir : les islamistes, les laïques, et plein de nuances entre les deux. Cette incapacité a laissé un grand vide, que les djihadistes ont maintenant rempli», a-t-elle déclaré.
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