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Quelque 170 établissements sont perturbés mardi matin en France selon le ministère de l'Education, dans le cadre d'un appel à un "mardi noir" lancé par les syndicats lycéens pour maintenir la pression sur le gouvernement qui a lâché du lest face aux "gilets jaunes". La veille, le mouvement avait pris de l'ampleur au cours de la journée, avec 450 établissements perturbés, selon un décompte officiel communiqué en fin de journée.
Ce mouvement, qui proteste notamment contre la réforme du bac, la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU), est né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des "gilets jaunes". Ces blocages s'accompagnent de rassemblements. A Lille, ils sont environ 400 sur la place de la République et beaucoup regrettent qu'Emmanuel Macron n'ait eu aucun mot à leur égard lors de son allocution lundi soir pour présenter des mesures après des semaines de mobilisation des "gilets jaunes".
Même son de cloche à quelques centaines de kilomètres: "Macron n'a pas eu un mot pour nous", a regretté Sacha, un élève du lycée Claude-Fauriel à Saint-Etienne. La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a, elle, déploré mardi "une manipulation" menée par "l'ultragauche" et "certains députés de La France insoumise".
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