L’affaire des 21 milliards de fuel de la Sénélec n’a pas encore connu son épilogue. Au niveau de l’entreprise, une action judiciaire a été lancée. Une plainte sera déposée contre «X». Mais dans cette affaire, qui veut-on sacrifier ? Les délestages sont antérieurs à cette affaire. Il est donc inadmissible de prendre comme prétexte cette affaire de fuel pour justifier ces délestages. C’est la première zone d’ombre.
L’autre équation c’est comment, dans une société nationale comme la Sénélec peut-on commettre une erreur pareille ? Quelle est le fournisseur qui a acheté ce fuel frelaté ? Comme dans l’affaire de Sudatel, on soupçonne une affaire de commission dans l’achat de ce fuel. Dans cette affaire, le Directeur de l’approvisionnement de la Sénélec sera l’homme à sacrifier. L’agneau du sacrifice. Or c’est une chaine de responsabilité qui lie le Ministre de l’Energie, Samuel Sarr, le Directeur de la Sénélec et le Directeur de l’approvisionnement.
Dans le marché du pétrole existent des réseaux de trafiquants entre le Nigéria, le Soudan, la Lybie et dans d’autres pays. Ces trafiquants fournissent du fuel de mauvaise qualité dés fois. Leurs stocks peuvent périmer. Mais dans leur commerce, eurs clients gagnent plus de commission. Car leur marge de bénéfice est moins élevée, comparé aux Etats ou sociétés pétrolières internationales connues dans le secteur de l’énergie.
Qui sera sacrifié dans cette affaire ?
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