Les autorités turques ont lancé vendredi matin dans tout le pays un coup de filet sans précédent contre des membres présumés de l'EI. Ce raid a également visé des cibles des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui ont revendiqué le meurtre de deux policiers mercredi à Ceylanpinar, à la frontière syrienne, en riposte à l'attentat de Suruç.
Selon les services de M. Davutoglu, un total de 251 personnes, toutes soupçonnées d'être "membre d'un groupe terroriste ", ont été interpellées et placées en garde à vue dans treize provinces différentes du pays.
Selon les services de M. Davutoglu, un total de 251 personnes, toutes soupçonnées d'être "membre d'un groupe terroriste ", ont été interpellées et placées en garde à vue dans treize provinces différentes du pays.
Une militante d'extrême gauche a été tuée lors d'une fusillade avec la police dans un quartier d'Istanbul, a rapporté l'agence progouvernementale Anatolie. Elle faisait partie du Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), un groupuscule marxiste auteur de nombreux attentats en Turquie.
L'attentat suicide de Suruç a suscité la colère de la communauté kurde de Turquie, qui reproche au gouvernement islamo-conservateur d'Ankara d'avoir fermé les yeux sur les activités de l'EI sur son sol. Ankara a toujours catégoriquement réfuté les allégations de complaisance avec les groupes extrémistes qui combattent le régime de Damas, sa bête noire.
L'attentat suicide de Suruç a suscité la colère de la communauté kurde de Turquie, qui reproche au gouvernement islamo-conservateur d'Ankara d'avoir fermé les yeux sur les activités de l'EI sur son sol. Ankara a toujours catégoriquement réfuté les allégations de complaisance avec les groupes extrémistes qui combattent le régime de Damas, sa bête noire.
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