
Une centaine d’oiseaux empaillés ont été volés dans un musée de Trignac, une commune de la banlieue de Saint-Nazaire, le 19 février dernier. Une plainte a été déposée.
Comment ont-ils pu s’envoler ? Dans la nuit du 18 au 19 février, une collection d’oiseaux empaillés du petit musée de la ville de Trignac a été dérobée. Placés sous une vitrine du musée des oiseaux, les 300 volatiles typiques de l’estuaire avaient été rassemblés et légués à la commune de l’agglomération de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Avec ce vol, c’est une part de l’histoire de la petite ville de 8.000 habitants qui disparaît. Constituée par Joseph Patron, taxidermiste autodidacte et homme de foi décédé en 2021, la collection est à l’origine du musée des oiseaux de Trignac.
UN CAMBRIOLAGE QUI N'A LAISSÉ AUCUNE PLUME
Sur les 517 oiseaux empaillés, dont des spatules blanches, une oie des neiges ou encore un butor étoilé, quelque 200 n’ont pu être volés. Les 300 autres étaient exposés dans une vitrine.
C’est le matin du 19 février que des membres du club photo de Trignac ont constaté l’intrusion et le cambriolage. Pour les habitants, c'est un peu la perte de leur petite fierté locale qui était en pleine étude pour un projet patrimonial d’envergure.
La mairie a aussitôt déposé une plainte auprès de la gendarmerie. Ce vol n’a pas laissé la moindre plume, si bien que le maire soupçonne des voleurs très bien organisés et soigneux. À son grand désarroi, si elle n’est jamais retrouvée, cette collection sera impossible à remplacer.
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