Après les personnes les plus à risque (personnes âgées, comorbides ou immunodéprimées) face au Covid-19, ce sont maintenant ceux qui les côtoient qui pourraient bénéficier d’une 3e dose de rappel des vaccins contre le coronavirus.
C’est en tout cas ce que recommande la Haute autorité de Santé (HAS) dans un avis rendu public ce mercredi 7 octobre et que s’est procuré Le HuffPost. Deux jours plus tôt, l’Agence européenne du médicament estimait qu’au vu des données scientifiques, une troisième dose de vaccin Pfizer pourrait être utile pour tous les adultes de plus de 18 ans face au Covid-19.
C’est en tout cas ce que recommande la Haute autorité de Santé (HAS) dans un avis rendu public ce mercredi 7 octobre et que s’est procuré Le HuffPost. Deux jours plus tôt, l’Agence européenne du médicament estimait qu’au vu des données scientifiques, une troisième dose de vaccin Pfizer pourrait être utile pour tous les adultes de plus de 18 ans face au Covid-19.
Mais plutôt que d’ouvrir le rappel à tous, la HAS propose au gouvernement de fonctionner par étapes. Après les personnes les plus à risque qui peuvent déjà recevoir une troisième dose depuis la rentrée scolaire, il faudrait la proposer à “l’ensemble des professionnels qui prennent en charge ou accompagnent les personnes vulnérables ainsi qu’à l’entourage des personnes immunodéprimées”.
Limiter la transmission
Diverses études confirment une baisse de l’efficacité du vaccin après 6 mois, même si celle-ci reste élevée pour la prévention des formes graves, note la HAS. On ne sait toujours pas exactement à quel point cette diminution est due à l’émergence du variant Delta (qui, sur les derniers mois, s’est imposé dans le monde) ou à une véritable baisse dans le temps de l’efficacité des vaccins après deux doses.
Quoi qu’il en soit, une dose de rappel, dans ce contexte, permet d’augmenter l’efficacité des vaccins. Citant les dernières données publiées par Pfizer mi-septembre, la HAS rappelle qu’avec une troisième dose, le risque d’infection est dix fois plus faible. Pour les formes graves, il y en a près de 20 fois moins chez les personnes ayant bénéficié d’un rappel, comparé à celles avec simplement deux doses.
En faisant un rappel à ceux qui ne sont pas à risque, mais sont au contact de personnes à risque, on diminue le risque de transmission. Car la HAS note qu’“on observe toujours un nombre significatif d’infections en établissements” de santé.
Diverses études confirment une baisse de l’efficacité du vaccin après 6 mois, même si celle-ci reste élevée pour la prévention des formes graves, note la HAS. On ne sait toujours pas exactement à quel point cette diminution est due à l’émergence du variant Delta (qui, sur les derniers mois, s’est imposé dans le monde) ou à une véritable baisse dans le temps de l’efficacité des vaccins après deux doses.
Quoi qu’il en soit, une dose de rappel, dans ce contexte, permet d’augmenter l’efficacité des vaccins. Citant les dernières données publiées par Pfizer mi-septembre, la HAS rappelle qu’avec une troisième dose, le risque d’infection est dix fois plus faible. Pour les formes graves, il y en a près de 20 fois moins chez les personnes ayant bénéficié d’un rappel, comparé à celles avec simplement deux doses.
En faisant un rappel à ceux qui ne sont pas à risque, mais sont au contact de personnes à risque, on diminue le risque de transmission. Car la HAS note qu’“on observe toujours un nombre significatif d’infections en établissements” de santé.
Concrètement, l’ensemble des professionnels du secteur de la santé, du transport sanitaire et du secteur médico-social devraient être concernés, estime la haute autorité. Cela représente 3,5 millions de personnes. De plus, les personnes dans l’entourage des personnes immunodéprimées (chez qui l’efficacité du vaccin est diminuée) devraient également être concernées, afin de diminuer le risque d’infection.
Pas d’urgence à faire un rappel pour les plus jeunes
Si les résultats pour la 3e dose sont positifs, alors pourquoi ne pas ouvrir la 3e dose à tous les adultes? “Il est nécessaire de renforcer la protection vaccinale des populations les plus exposées au virus et susceptibles de transmettre la maladie aux personnes étant à leur contact, en particulier si celles-ci sont à risque de faire une forme sévère de Covid-19 ou d’en mourir”, précise la HAS.
À l’inverse, note l’autorité, la diminution de l’efficacité des vaccins pour les jeunes adultes en bonne santé n’est pas encore claire. Et comme la situation sanitaire s’améliore ces dernières semaines, il n’est pas justifié ”à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale”.
Pour autant, “une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent”, rappelle la HAS. En attendant, si le gouvernement suit l’avis de l’autorité, cela veut dire qu’environ 4 millions de personnes supplémentaires pourraient bénéficier de cette 3e dose de rappel.
Si les résultats pour la 3e dose sont positifs, alors pourquoi ne pas ouvrir la 3e dose à tous les adultes? “Il est nécessaire de renforcer la protection vaccinale des populations les plus exposées au virus et susceptibles de transmettre la maladie aux personnes étant à leur contact, en particulier si celles-ci sont à risque de faire une forme sévère de Covid-19 ou d’en mourir”, précise la HAS.
À l’inverse, note l’autorité, la diminution de l’efficacité des vaccins pour les jeunes adultes en bonne santé n’est pas encore claire. Et comme la situation sanitaire s’améliore ces dernières semaines, il n’est pas justifié ”à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale”.
Pour autant, “une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent”, rappelle la HAS. En attendant, si le gouvernement suit l’avis de l’autorité, cela veut dire qu’environ 4 millions de personnes supplémentaires pourraient bénéficier de cette 3e dose de rappel.
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